Les sections natation sportive et natation artistique relancées au collège Antoine-Audembron à Thiers
Ça y est, c’est officiel. Les sections natation sportive et natation artistique, arrêtées depuis février 2019, reprennent au collège Antoine-Audembron à Thiers. "Elles avaient pris fin lorsque la piscine René-Barnérias a définitivement fermé ses portes", rappelle Christine Larguier, principale.
Après un délai supplémentaire dû à la pandémie de Covid-19, tous les éléments sont aujourd’hui réunis pour un redémarrage très attendu.
Une heure dans l’eau, les lundis et vendredis"Pour monter une section sportive, il faut : un enseignant d’EPS volontaire - nous avons la perle rare - un ou des clubs partenaires - nous en avons deux -, et l’accord du rectorat et de Thiers Dore et Montagne, qui met à disposition le centre aquatique communautaire très sollicité par ailleurs", poursuit Christine Larguier.
La "perle rare" c’est Mme. Archambault, professeure d’EPS. Avec Dylan Gendraud, des SAT natation, et Tatiana Lamy, d’Aquasynchro Thiers, elle tenait une réunion mardi 10 septembre pour lancer l’année de coopération.
Dès la semaine du lundi 16 septembre, tous les lundis et vendredis à 15 h 30, les 11 élèves des deux sections partiront en car direction la piscine d’Iloa. Maillots de bain et sweatshirts sont fournis.
"Ils sont en classe à horaires aménagés, c’est-à-dire qu’ils finissent à 15 heures sur ces deux jours. Jusqu’à 15 h 30, ils ont de l’accompagnement aux devoirs pour les terminer avant que les éducateurs des clubs ne viennent les chercher. Ensuite, ils ont une heure entière dans l’eau entre 16 heures et 17 h 30", explique la jeune professeure d'EPS.
Ces élèves sont issus des classes de sixième, cinquième et quatrième.
Nous ne sommes pas dans la recherche de performances sportives pures. C’est une pratique dense mais une pratique qui a vocation à asseoir une scolarité réussie.
Forme de fiertéPour l’heure, les effectifs assez faibles sont surtout la conséquence d’un retard de communication. "Aux portes ouvertes, nous n’étions pas encore sûrs de pouvoir proposer ces sections", explique la principale. Mais nul doute qu’elles retrouveront leur public au fil des ans.
"Les parents me questionnaient, ils attendaient leur retour. Cela leur donne aussi une forme de fierté au bon sens du terme : 'Mon enfant est capable de faire ça !'."
L’équipe fourmille de projets pour développer ces deux sections, les enrichir… Mais d’abord, il faut retrouver ses marques. Même si "on ne part pas de rien", il faut se (re)jeter à l’eau.
Louise Llavori