Une équipe de France en grande forme sur la première Coupe du monde à Berlin
L’équipe de France de natation course était à Berlin, ce week-end, pour lancer les hostilités de la Coupe du monde version 2022-2023. Avec six médailles, le bilan est positif et les voyants se dirigent vers le vert avant les Mondiaux de Melbourne, en décembre.
Le coq a chanté dans le Europasportpark de Berlin. Les nageurs français venus en délégation de 27 nageurs (11 femmes et 16 hommes) sur cette première étape de Coupe du monde, n’ont pas rougi face à une adversité déjà assez forte. Le bilan est bon, le meilleur depuis la grande première dans la capitale allemande en 2010, avec six médailles au compteur. Parmi ces podiums, tous obtenus en natation course (le plongeon était également au programme avec la 7e place de Jules Bouyer, ndlr), deux victoires sont à mettre au crédit d’une seule et même nageuse : Béryl Gastaldello. En spécialiste du petit bassin, la nageuse des Etoiles 92 s’est adjugé le 100m 4 nages (57"76), vendredi, ainsi que le 50m papillon (25"16), samedi. Cerise sur le gâteau, c’est sur cette même dernière course que la plus belle émotion du week-end est intervenue car, avec la deuxième place de Mélanie Henique (25"39), c’est un doublé que les Françaises ont offert aux fans de natation.
Une autre médaille d’argent de ce week-end berlinois est celle de Yohann Ndoye Brouard, sur le 200m dos (1’50"76). Maxime Grousset (46"38) est le troisième larron des argentés, battu par le recordman du monde en finale du 100m nage libre, l’Australien Kyle Chalmers. Vendredi, le nageur de Clichy a terminé 6e du 50m nage libre, où Florent Manaudou avait glané la première médaille tricolore avec le bronze (21"05).
Les médailles sont des véritables plus car ce qu’il faut retenir, au-delà des podiums, ce sont les performances globales des athlètes français. Au total, ce sont cinq nouveaux records personnels qui ont été établis. La jeune Mary Ambre Moluh sur 50m dos (6e en 26"52, 5e MPF), la Nordiste Pauline Mahieu s’est illustrée sur le 100m dos (6e en 57"31, 3e MPF) ou encore le Marseillais Stanislas Huille sur le 100m papillon (6e en 50"52, 4e MPF), ont tous amélioré leur marque. C’est d’ailleurs également le cas de Charlotte Bonnet, qui a marqué les esprits en signant un nouveau record de France sur le 100m brasse (1’05"29 contre 1’05"43 de Sophie De Ronchi). Il s’agit là du deuxième meilleur temps national détenu par la Niçoise (elle est également propriétaire du record de France du 50 m brasse, ndlr). Elle a également amélioré son record personnel sur le 200m brasse (7e en 2’22"47, 2e MPF).
A quelques jours des championnats de France de Chartres (3 au 6 novembre) et à quelques semaines des championnats du monde de Melbourne (13 au 18 décembre), l’équipe de France de natation a pris de bonnes marques sur petit bassin et, surtout, a démontré d’un collectif homogène. Quand l’on sait que les relais sourient de plus en plus aux Tricolores, cela ne présage que du bon avant les échéances à venir.
Louis Delvinquière