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« En 2024, notre 4x100 m nage libre retrouvera son lustre d’antan »

Lundi 11 Septembre 2017 - 17:00

A sa manière, en nageant trente minutes par jour dans la foulée d’une séance de gymnastique matinale, le président du CNOSF Denis Masseglia (69 ans) prépare, à  Lima, ses Jeux de 2024 ! Entre ses entraînements, le patron du mouvement olympique français témoigne du bel esprit d’équipe qui anime Paris 2024 en se projetant d’ores et déjà dans quelques rêves…

Comment se porte votre équipe de France ?

Elle est sereine, détendue, concentrée, studieuse et surtout, comme depuis le début de son aventure, unie. Comme l’a souligné Bernard Lapasset, notre co-président de candidature, absolument tous ses votes en amont, sur tel ou tel sujet, ont été effectués à l’unanimité. De bout en bout, pas d’abstention, pas de retrait. De bout en bout, cette synergie, reposant sur la force d’action de notre mouvement sportif, a fonctionné. Sans cela, rien de tout ce que nous vivons actuellement n’aurait abouti.

Tony Estanguet et Denis Masseglia, souriants et décontractés, à Lima (KMSP/Philippe Millereau).

Où cette équipe de France olympique 2024 puise-t-elle sa force ?

Après nos récentes déconvenues des candidatures de Paris pour 2012 et d’Annecy pour 2018, nous n’avons pas tiré le rideau. Le bon chemin pour se relever n’était pas évident. Il ne fallait pas l’effectuer dans la précipitation, dans l’esprit de revanche. A cause et sans doute grâce à ses défaites, nous sommes présents et victorieux, aujourd’hui. A l’image d’un athlète sachant rebondir après un rendez-vous manqué, nous avons rebondi en travaillant en équipe, en posant des fondations solides, en nous appuyant sur des athlètes sachant quels leviers actionner pour rebondir puis… gagner à la fin !

Quels sports pourraient « gagner » leur entrée au programme olympique à Paris ?
D’abord, il faudra –surtout- tirer les leçons de Tokyo en 2020. Ensuite, il faudra être à l’écoute de tous, parce qu’un sport très pratiqué en France ne l’est pas forcément ailleurs. Frappent à la porte : le squash, en premier, la pétanque également, le ski nautique ou encore le billard.  Chaque entrée méritera beaucoup de réflexions.

Denis Masseglia, président du CNOSF, se verrait bien bénévole en 2024 (KMSP/Philippe Millereau).

Où aimeriez-vous être pendant ces Jeux ?

Je n’ai qu’une certitude : je ne serai plus président du CNOSF ! Peut-être président d’honneur, qui sait ? Depuis tant d’années, j’ai été un spectateur privilégié des Jeux d’été et d’hiver alors redevenir simple bénévole pourrait me convenir. Boucler la boucle de ma carrière à 77 ans constituerait une belle conclusion. Pour rendre service, je serais prêt à remplir telle ou telle tâche, à tel ou tel endroit. Chaque poste à occuper, bénévole ou salarié, sera un poste à ne pas négliger, un des rouages de la réussite de nos Jeux. J’ai ma petite idée, mais pour l’instant je la garde pour moi. Sinon, évidemment, je ferais en sorte d’assister à la cérémonie d’ouverture ainsi qu’à toutes les épreuves où un Français risque de gagner. Entendre s’élever La Marseillaise sur Paris sera -à chaque fois- un bonheur à déguster.

Quelle épreuve de natation aimeriez-vous suivre ?
Sans nul doute la course de notre 4x100 m nage libre qui retrouvera alors son lustre d’antan.

A Lima, Sophie Greuil

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