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JO Paris 2024 : "Impressionnant, flippant et angoissant", l'haltérophilie se dévoile au grand public pendant les Jeux

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Plongée dans le noir, comme pour un match de boxe, la salle n’a d’yeux que pour le plateau, où se présentent tour à tour les haltérophiles. De la Colombienne Yenny Alvarez, à la Philippine Elreen Ando, en passant par la Taïwanaise Hsing-chun Kuo, toutes les concurrentes de la catégorie -59 kg ont le droit à des encouragements. Dans la pénombre, nous pouvons d’ailleurs distinguer des drapeaux de presque toutes les nationalités représentés.

Le clan français, venu encourager la tricolore Dora Tchakounté, était évidemment le plus bruyant, mais pas forcément le plus connaisseur. "Nous connaissons un petit peu Dora, alors nous sommes venus l’encourager", expliquent deux jeunes femmes. Bouche bée, elles racontent, "c’est la première fois qu’on voit ce sport. C’est impressionnant, flippant et angoissant même. On a l’impression qu’à tout moment, les articulations vont lâcher."

"C'est une bonne surprise"

D’autres n’ont aucun lien avec l’haltérophile française, mais pas plus de connaissance de la discipline. C’est le cas de Gilles et de sa petite famille. "Nous sommes venus par curiosité, nous avions envie de voir des sports que nous ne voyons pas forcément le reste du temps. Et puis ça fait aussi partie des seuls billets à des prix abordables." Pour pas cher, le père de famille a passé un bon moment. "C’est assez sympa à regarder, ça va vite. Avec le jeu des impasses, ça rend la compétition dynamique. Et puis, on arrive à percevoir l’exploit qu’elles font à chaque fois. Soulever autant, c’est vraiment impressionnant. C’est une bonne surprise." De quoi déjà envisager de réitérer l’expérience.

En dehors des novices, il y avait bien quelques connaisseurs dans le public. Hugo a pris des billets pour "pratiquement toutes les sessions" d’haltérophilie. Maillot tricolore sur les épaules, il témoigne. "C’est le sport que je pratique au quotidien et c’est aussi mon métier, je suis coach sportif spécialisé en haltérophilie. Dès que j’ai pu prendre des places, je les ai prises. Ce sont des athlètes que je connais, que je suis toute la saison, alors c’est cool des les voir en vrai. C’est un sport impressionnant. Je suis légèrement déçu pour la Française (neuvième avec 213 kg au cumul de l’arraché et de l’épaulé-jeté), mais malheureusement, nous ne sommes pas encore à la hauteur des étrangers pour l’instant."

Martin Lhôte

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