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Qui est Rémi Seijo-Lopez, habitant de Bort-les-Orgues (Corrèze) et arbitre national d'haltérophilie ?

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Qui est Rémi Seijo-Lopez, habitant de Bort-les-Orgues (Corrèze) et arbitre national d'haltérophilie ?

Cet homme a une vie bien remplie. Rémi Seijo-Lopez, 30 ans, est comptable au sein de la mairie de Bort-les-Orgues. Mais il est aussi arbitre national d’haltérophilie et secrétaire de l’Association sportive haltérophilie Tulle qui compte aujourd’hui 40 licenciés. Le club était arrivé à 220 adhérents mais la crise Covid-19 est passée par là. Rencontre avec un homme passionné.

Quel est votre parcours en haltérophilie ?

Rémi Seijo-Lopez : « J’ai commencé l’haltérophilie à l’âge de 12 ans. J’ai participé à des championnats de France en benjamin et minime. Par la suite, j’ai évolué sur les plateaux régionaux. Suite à une blessure à la cheville, je me suis tourné vers l’arbitrage. Je suis aussi membre du comité directeur de la Ligue régionale Nouvelle-Aquitaine d’haltérophilie. »

Pourquoi avoir choisi cette activité ?

« J’ai choisi l’haltérophilie par pur hasard et au feeling. Mon frère Valentin a participé à plusieurs championnats de France, tant en haltérophilie qu’en force athlétique. Il est aussi arbitre régional. Le président du club, Jacques Pejoine, a également participé à des championnats de France et d’Europe. L’haltérophilie, c’est un travail avant tout technique. »

Vous avez cessé de pratiquer pour devenir arbitre ?

« J’ai dû cesser la pratique de l’haltérophilie en compétition suite à une blessure sans lien avec l’haltérophilie. Ce sport nécessite puissance, explosivité, vitesse et souplesse. Suite à cette blessure, je suis passé à l’administratif même si, déjà, je cumulais administratif et compétition en même temps.

« Le but est d’avoir un sport propre et une alimentation saine »

Vous êtes désormais arbitre national après avoir officié plusieurs années au niveau régional. Quelles sont vos missions ?

« Au sein de la Fédération française, il y a quatre catégories d’arbitres : régional, national, international 2 et international 1. J’ai été arbitre régional pendant 3 ans, avant d’être arbitre national depuis 2019. Nos missions consistent à évaluer les deux mouvements que comporte l’haltérophilie, à savoir l’arraché et l’épaulé-jeté. Comme dans toutes les compétitions d’haltérophilie, nous pesons les athlètes pour les classer par catégorie d’âge et de poids. Nous contrôlons le matériel et les tenues. Par la suite, nous jugeons les deux mouvements selon le règlement et les fautes définies par celui-ci. »

L’haltérophilie entretient une longue histoire avec le dopage. Est-ce révolu ?

« Le dopage fait partie de tout sport. Dans notre salle et notre comité, nous ne nous dopons pas. Beaucoup de pays ont eu des problèmes. Après, le dopage concerne plus les compétitions internationales. Des contrôles sont effectués sur des plateaux ou ils peuvent survenir directement dans la salle, à l’entraînement et à la compétition, même en amateur. Des contrôles sont arrivés lorsque j’arbitrais ou au secrétariat de compétition. Le but est d’avoir un sport propre et une alimentation saine. »

Envisagez-vous de devenir arbitre international ?

« Devenir arbitre international est possible et un objectif. Il faut arbitrer pendant 5 ans en national pour le devenir. Comme dans tous les sports, pour chaque niveau d’arbitrage il y a un test écrit puis la pratique. »

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