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Noyant-d'Allier cherche un médecin depuis 2018 : entre efforts financiers et échecs de trois recrutements

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Noyant-d'Allier cherche un médecin depuis 2018 : entre efforts financiers et échecs de trois recrutements

Placardé dans tout le village, le message des affiches est clair : Noyant-d’Allier cherche un médecin. Mais le maire, Yves Petiot, et son équipe municipale ne se sont pas contentés de poser des affiches.Depuis que leur médecin a pris sa retraite, le docteur Pierre Proffit, en 2018, les élus ont remis à neuf le cabinet médical qui appartient à la municipalité et où des infirmiers sont déjà installés. Ils ont également un logement à proposer à celle ou celui qui voudra bien s’installer dans ce village de 700 habitants. Mais ces efforts, en plus de l’aide à l’installation du Département et de l’État, restent vains.

Un cabinet de recrutement

La municipalité a donc fait appel à un cabinet de recrutement spécialisé : « Ce qui nous a plu, c'est qu’on paye une partie au début et le reste une fois que le médecin est installé ». Ils ont eu plusieurs candidats.

Avant le Covid, le docteur Cociaciu, venu de Roumanie a été bloqué par le Conseil national de l’ordre des médecins. « Il aurait dû refaire un stage, mais il aurait perdu sa spécialité de légiste. Il n’a alors pas donné suite ».Grâce au cabinet, les élus ont ensuite eu la visite du docteur Yankova, de Bulgarie.

« Elle parlait très bien français, elle avait été au Cavilam, à Vichy, et avait un peu exercé en Saône-et-Loire. En plus, elle avait une spécialité en gériatrie ! Avec la Marpa et la population vieillissante, c’était parfait ».

Elle est venue une première fois pour découvrir le village et les autres professionnels de santé du village : kiné, infirmier, pharmacie. Elle a eu un premier entretien au Conseil de l’ordre : « On l’a convoquée pour un deuxième entretien parce que soi-disant, elle ne parlait pas bien le français ». « Lors du deuxième entretien, on nous a dit qu’il y avait un petit doute sur ses compétences professionnelles. Elle était convoquée pour un troisième rendez-vous avec le Conseil de l’ordre régional. Mais elle a été dégoûtée ; elle ne veut plus venir », explique le maire. La commune avait payé, sur les indemnités du maire, les frais des voyages, « car elle ne gagnait que 750 euros en Bulgarie ».

Comment la commune de Chevagnes (Allier) a-t-elle réussi à garder la santé ?

Les élus ont eu aussi un nouvel espoir avec un médecin venant des Landes… qui ne s’est finalement jamais rendu à Noyant, préférant un emploi salarié.Pour la commune, la recherche se poursuit avec le cabinet de recrutement. La commune a bon espoir pour sa « population vieillissante et peu mobile sur un territoire privé de transports publics pertinents. L’accès aux cabinets médicaux les plus proches est donc compliqué ».

 

Marie Collinet

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