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Le Trimaran SVR Lazartigue de François Gabart, un bateau qui se pilote avec un volant !

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Le Trimaran SVR Lazartigue de François Gabart, un bateau qui se pilote avec un volant !

Le trimaran SVR LAZARTIGUE imaginé par François Gabart et son écurie Mer Concept, a été mis à l’eau ce jeudi 22 juillet à Concarneau. Un bateau révolutionnaire que nous a présenté en détail François Gabart dans le dernier numéro de Course Au Large. Un bateau qui se pilote avec un volant et dont les tests ont été effectués avec un volant de PlayStation. Extrait

La coque centrale de l’Ultime a été faite par Multiplast, les deux bras et les deux flotteurs par CDK. «Tout ça est arrivé au fur et à mesure ici à Concarneau durant les 12 derniers mois. A commencer par la coque centrale en juin 2020 et pour finir avec le flotteur n°2 arrivé début mars 2021. Nous, on a fait les assemblages.« 
La question qui vient en premier est ce qui différencie les deux Ultime. La réponse tient en trois mots : plus de vitesse, plus d’aéro et une meilleure ergonomie-organisation cockpit : « La grosse différence par rapport à M 100 et aux bateaux d’avant est que la hauteur du pont central est alignée sur la partie supérieure du bras de liaison ». Aussi, le 101 est plus solide que le précédent car il va aller plus vite et va donc subir des contraintes augmentées. « Il est un tout petit peu plus lourd car on a plus de fibres dans les bras et crosses : des endroits structurellement sollicités. Grâce aux jauges de contrainte, on est informé en temps réel des efforts subis en navigation avec des alarmes et des seuils à ne pas dépasser. Côté électronique et informatique embarquée on bénéficie d’une puissance de calcul augmentée ».

« 98% du temps, on est dans le bateau, d’où s’effectuent tous les réglages. Le 2% est pour sortir à l’affalage d’une voile ou effectuer certaines manœuvres. Mais globalement tout est conçu pour se faire depuis l’intérieur du bateau… Avant quand on rentrait dans le bateau (M 100), on était loin de ce qui se passait sur le pont et une fois sur le pont, on était dans un cockpit souvent exigu car au dessus du pont. L’aéro passait par des carénages lourds ou encombrants. Là, c’est intégré dans la structure du bateau. En résumé, sur le M 100, on venait rajouter le cockpit avec le roof sur la coque. Avec le 101, on vient intégrer le cockpit dans le bateau.« 

Le bateau a été conçu pour naviguer avec un équipage de 6 personnes et sera adapté à la navigation en équipage réduit, à l’opposé du M 100 conçu à l’origine pour le solo et adapté à l’équipage. Côté gréement et voilure, il n’y a pas de rupture technologique comparée au M 100.

Debout sur le pont, François incline son index vers l’arrière de la plate forme ou trône une barre à roue dite de secours. « Elle est reliée à un système mécanique classique qui commande les trois safrans dotés d’élévateurs et de flaps. Mais devant le bras central de liaison on pilotera le bateau de l’intérieur grâce à un petit volant agissant sur une commande électronique. On a fait des tests avec un volant de Play Station en guise de simulateur et on avait des essais sur le M 100 en intégrant le système sur l’ordi du bord pour le pilote. Ca fonctionnait avec un peu de développement en perspective ».

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