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Pro D2 : comment le CA Brive s'est, malgré tout, tiré une balle dans le pied à Provence Rugby

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Comment ? Comment ? On va le réécrire une troisième fois. Comment le CAB a-t-il pu s’incliner, ce jeudi soir, sur le terrain de Provence Rugby dans les ultimes secondes de la rencontre ?

Comment ? Cette question, elle risque de hanter pendant de longues nuits des Brivistes qui ont clairement donné le bâton pour se faire battre.

Et pourtant, ce bâton, au lieu de leur taper sur la tête, les joueurs aixois n’en faisaient strictement rien au cours des premières soixante-dix minutes, impuissants face au rideau défensif corrézien qui était jusqu’alors exemplaire.

Pour tenter de répondre à la question du comment, il faut se tourner vers la discipline, complètement prise en défaut par M. Urruzmendi, déjà arbitre à Maurice-David l’an passé.

Les plus de vingt fautes étaient-elles toutes méritées ? Le retour vidéo le dira. En revanche, les premières fautes bêtes, sifflées en première période, n’ont pas permis au CAB de tuer la rencontre, alors qu’il menait 17-3 après un essai de pénalité et un autre d’Erwan Dridi après vingt minutes.

Alors qu’ils auraient dû continuer d’appuyer, les Corréziens perdaient alors étrangement le fil de la rencontre, à l’image de cette faute stupide de l’ailier, tout juste marqueur, qui écopait d’un carton jaune. Francisco Coria Marchetti était, quelques minutes plus tard, aussi sanctionné et Brive évoluait alors à 13 contre 15. Mais sa défense tenait bon jusqu’au retour des vestiaires, un petit miracle mais aussi le fruit d’une énorme solidarité défensive.

Le même scénario que la saison dernière

En seconde période, le CAB, sans doute émoussé physiquement, s’en remettait encore à sa défense et au jeu au pied d’occupation de Curwin Bosch pour repousser Provence Rugby, sans pour autant être en maîtrise. Le quatrième carton corrézien, récolté par Simon-Pierre Chauvac en mêlée, était celui de trop.

En l’espace de six minutes, Aix-en-Provence revenait d’abord à hauteur pour finalement prendre les commandes dans les derniers instants. Comme la saison dernière. Et, comme la saison dernière, les regrets vont être immenses. Immenses. 

Benjamin Pommier

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