Fédérale 3 : malgré un bonus offensif obtenu face à Faucigny Mont Blanc, le RC Vichy rugby doit améliorer sa copie

L’objectif comptable est bien là. Le RC Vichy a empoché le bonus offensif, dimanche après-midi, au stade Darragon, face à Faucigny Mont Blanc (37-6). Mais pour la manière, on repassera.

Après un premier succès sans convaincre, déjà, lors de la première journée du championnat (face à l’ASSMIDA, 20-16), puis un match à oublier sur le terrain du RC Annecy-le-Vieux (défaite 25 à 6), le RCV comptait sur la réception des Haut-Savoyards pour réaliser un premier match convaincant dans le contenu.

Mais faute de ballons, en raison d’une conquête défaillante mais aussi de scories dans leurs phases offensives, les Vichyssois n’ont jamais réussi à mettre leur jeu en place. Il a fallu attendre la dernière demi-heure avant de voir du mieux dans la copie.

« Notre premier adversaire, c’est nous-mêmes », soufflait Aitor Ayala après la rencontre. Mais le coach l’assure : « On vaut bien plus que ça ». Ça, ce sont toutes ces touches perdues, cette mêlée pénalisée à plusieurs reprises et ces fautes de main qui ont empêché au RCV d’avoir de la continuité dans le jeu.

Un premier essai à zéro passe

Le RC Faucigny Mont Blanc, qui avait perdu ses premiers matchs à domicile, n’en demandait pas tant pour jouer au pied et investir le camp des locaux.

La défense est tout de même à ranger dans la colonne des points positifs. Mis sous pression, les Bourbonnais n’ont pas encaissé d’essai face à des adversaires qui, il est vrai, manquaient de tranchant dans leurs attaques.

C’est sur un essai à zéro passe que le club thermal a débloqué la situation (un coup de pied contré aplati dans l’en-but). Une fois la résistance de Faucigny Mont Blanc matée, les choses sont devenues plus faciles avec le ballon.

"On manque de constance, de maîtrise. Il y a encore du boulot, ce bloc de trois matchs l’a démontré" 

Et là, ce sont les jambes des arrières qui ont fait la différence. Celles de Pierrick Genin, comme souvent, toujours là pour allumer les mèches, bien relayé par le jeune Yann Sergant ou Quentin Hernando. Le RCV a également inscrit un essai en puissance grâce à Nicolas Dezaute. Au final, 4 essais à 0, donc, mais un sentiment d’inachevé dont le staff est parfaitement conscient.

« On manque de constance, de maîtrise. Il y a encore du boulot, ce bloc de trois matchs l’a démontré », constate Aitor Ayala, l’entraîneur principal.

Le RCV a désormais deux semaines pour se remettre au travail et présenter une copie plus conforme à ses ambitions, le dimanche 13 octobre, contre l’AS Ampuis, toujours au Darragon.

Olivier Rezel