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Rugby: le Racing 92, "le challenge dont j'avais besoin", promet Nyakane

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Rugby: le Racing 92,

Q: Vous voilà sorti de quarantaine...

R: "On est arrivés le 29 (décembre). C'est mon premier jour dehors! Même la nouvelle année a été calme, ce qui me change: si on avait été en Afrique du Sud, ça aurait été le chaos! (sourire) Je suis très heureux de pouvoir sortir. Ma femme et ma fille commençaient à trouver le temps long. Moi, j'ai l'habitude des hôtels. L'année dernière, j'ai dû passer dix-sept semaines loin de chez moi, surtout avec la tournée des Lions britanniques. Donc dix jours, ça va mais pour une petite fille de deux ans, même un jour, c'est beaucoup trop! (sourire)"

Q: Connaissiez-vous certains de vos nouveaux coéquipiers?

R: "J'en connaissais quelques-uns. C'est mon premier jour au centre d'entraînement. Juste être là, entouré de tout le monde, rencontrer les joueurs... c'est génial, je me régale. Tout le monde a été très accueillant. J'ai joué contre Teddy Thomas (face à la France en 2017, NDLR). Je connais aussi Anton Bresler que j'ai affronté quand il était aux Sharks et moi aux Cheetahs, je l'ai battu en Currie Cup (championnat des provinces sud-africaines, NDLR). J'ai aussi joué avec Luke Jones aux Barbarians".

Q: Qu'est-ce qui vous a fait choisir le Racing 92?

R: "Avec les Springboks, on est venu voir jouer le Racing et j'ai dit à Bongi Mbonambi (le talonneur sud-africain, NDLR): +Si je dois quitter l'Afrique du Sud, c'est pour un club comme ça, avec un tel stade, une telle atmosphère...+ Quelques semaines plus tard, j'ai reçu un coup de fil! J'ai passé sept ans aux Bulls, je pense qu'on a atteint nos objectifs. On a remporté le Super Rugby, deux Currie Cups d'affilée... J'avais besoin d'un nouveau challenge, je sentais que mon temps en Afrique du Sud arrivait à terme. Pour grandir en tant que personne et en tant que joueur, pour donner des opportunités à ma famille, qu'elle découvre de nouvelles choses, c'était le challenge dont j'avais besoin. Je voulais être mis au défi, physiquement et mentalement".

Q: Que savez-vous du Top 14?

R: "Je sais que ce n'est pas le Super Rugby! (rires) Ce n'est pas le rugby auquel je suis habitué, c'est plus physique. En Super Rugby, il y a beaucoup plus de courses, de feintes, de flair... Ici, la conquête est très importante, les contacts sont brutaux. J'espère juste qu'ils pourront chauffer un peu l'Arena pour moi! (rires)"

Q: Quand serez-vous prêt pour votre premier match?

R: "Je vais faire de mon mieux mais, à l'heure actuelle, tout est nouveau: il faut que j'apprenne les combinaisons, les numéros, les touches... Dès que j'y arriverais, je pourrais jouer. Ca prendra une semaine ou deux mais dès que je serais à l'aise, tout se mettra en place".

Q: Vous êtes excité, voire anxieux?

R: "Je serais comme un gosse! Je vais pouvoir rejouer au rugby: ça fait plus d'un mois que je n'ai pas joué (contre l'Angleterre en novembre, NDLR). Je ne comprendrais pas forcément ce qu'on me dit (rires) mais je vais me régaler. Je me donne deux semaines maximum. Il y aura toujours un peu de nervosité. Mais le jour où je ne serais pas un peu stressé, c'est le jour où il faut que j'arrête".

Propos recueillis par Nicholas Mc ANALLY et Illtud DAFYDD

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