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Jeux Paralympiques : Adrien Chalmin et Nicolas Valentim (ASM) veulent revenir médaillés du Japon

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Jeux Paralympiques : Adrien Chalmin et Nicolas Valentim (ASM) veulent revenir médaillés du Japon

Nicolas Valentim et Adrien Chalmin, joueurs de la section rugby fauteuil de l’ASM, ont découvert par hasard la discipline. Pour Chalmin, elle lui a permis de se reconstruire après son terrible accident. Un soir de septembre 2005, le jeune espoir de l’ASM Clermont Rugby se brise le cou lors d’un regroupement de joueurs.

Une belle rencontre

C’est pendant sa rééducation que le sportif va découvrir ce qui deviendra sa nouvelle discipline. « Lors d’une démonstration, on nous a montré des images de la finale des Jeux d’Athènes en 2004. J’ai tout de suite eu l’objectif d’atteindre ce niveau-là. » Ce sport lui a permis de se projeter sur l’avenir. « Ca a vraiment été un tremplin, de me fixer des objectifs, de gagner en autonomie, de m’accompagner dans cette nouvelle vie. Maintenant, il  fait partie de mon quotidien. » Le rugby fauteil est avant tout « un plaisir» pour lui désormais. 

 

Nicolas Valentim va découvrir les Jeux Paralympiques cette semaine.

 

Ce plaisir, Adrien a souhaité le transmettre, et c’est dans cette démarche qu’il a croisé Nicolas Valentim, lors d’une présentation dans un lycée. « On a tout de suite accroché avec Adrien. Quand on s’est revu, il m’a proposé d’essayer le rugby, de venir au club, faire des entraînements. J’ai adoré la discipline, ca s’est fait tout seul après », déclare Nicolas.

Le rugby fauteuil est composé « de contacts, avec de la vitesse. C’est un jeu de positionnement, un peu comme les échecs. Le placement du fauteuil est vraiment important, donc c’est stratégique. » Une dimension importante avec des « séances de vidéos » pour étudier l’adversaire. La discipline se joue avec deux équipes de quatre joueurs sur les dimensions d’un terrain de basketball. Un ballon de volleyball est utilisé car les sportifs ont parfois des difficultés de préhension. Le but est, comme au rugby, de franchir une ligne large de huit mètres. Les chocs sont évidemment permis, même sans ballon, pour bloquer l’adversaire. 

Une chance de médaille assumée

Le groupe France nourrit de grands espoirs : installé dans le top 6 mondial, il s’affiche comme un prétendant au podium. L’équipe est sur « une pente ascendante » comme le dit Chalmin, un niveau obtenu par une belle mobilisation en France pour structure cette pratique qui ne cesse de se développer dans l’Hexagone.  

Une équipe « intergénérationnelle, forte et unie » entre des plus expérimentés comme Chalmin, qui participe à ses troisièmes Jeux Paralympiques, et Valentim, qui découvre la compétition. Une combinaison parfaite qui a fait progresser la France. 

Après deux olympiades, à Londres en 2012, et Rio en 2016, Adrien Chalmin n’a plus qu’une chose en tête. « Mon rêve, c’est de revenir avec une médaille autour du cou. »  

Jason Cotard

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