Pentathlon moderne: Valentin Prades, enfin la médaille à Versailles ?
« L‘objectif est la médaille, je suis convaincu que je peux y arriver », a assuré lundi le Provençal qui fêtera ses 32 ans en septembre.
Vainqueur d'une Coupe du monde l'an passé à Sofia, le vice-champion du monde 2018 s'est hissé il y a moins de trois mois sur le podium (2e) de la finale de Coupe du monde à Ankara.
« Depuis quelques mois j'ai réussi à passer un cap”, résume-t-il. Et les dernières évolutions du pentathlon sont plutôt favorables à son imposant gabarit, 1m93 et 92 kilos, selon la Fédération française.
Au Japon comme au Brésil, il avait été plombé par l'épreuve équestre, obtenant le score le plus faible du Top 16 en 2021 après signé le pire du top-14 quand il avait fini au pied du podium en 2016.
Or, pour la dernière apparition de l'équitation avant sa disparition programmée au profit d'une course d'obstacles inspirée du format de télévision Ninja Warrior, sa difficulté est réduite. La hauteur des obstacles est abaissée (de 120 à 110 cm), ainsi que leur nombre (de douze à dix). Exit aussi la combinaison de trois obstacles.
Les résultats de Prades à Sofia et Ankara prouvent aussi son adaptation au nouveau format. Désormais, après le tour de classement d'escrime qui doit être disputé à Villepinte, les pentathlètes disputent les demi-finales compactant en moins de deux heures les cinq épreuves. A savoir dans l'ordre l'équitation, le tour bonus d'escrime, la natation (200 m nage libre) et le laser run (combinant course et tir au pistolet laser).
Les neuf premiers de chaque demi-finale, organisées vendredi à Versailles pour les hommes, se qualifient pour la finale le lendemain. L'enchaînement des épreuves dans un temps resserré ainsi que la répétition d'une journée à l'autre demande davantage d'endurance.
Raison pour laquelle, lui et les Bleus ont effectué en juillet un stage de trois semaines en altitude à Font-Romeu.