Comment le handball cantalien a profité de la collection de médailles des équipes de France ?

Troisième en 1992, finaliste en 2016, champion olympique en 2008, 2012 et 2021 chez les hommes, finaliste en 2016 et 2024 et doré en 2021 chez les femmes, le handball est le sport qui brille aux JO depuis le début de ce siècle et en profite pour gagner des licenciés.

« C’est un peu systématique, on enregistre une hausse des licenciés dans toutes les catégories après une bonne performance », affirme Christian Gibelin, le nouveau président du comité du Cantal. Après les Jeux de 2012, le nombre de licenciés cantaliens était passé de 1.036 à 1.186. Plus impressionnant encore, après 2016, il avait grimpé de 1.315 à 1.731.

Accueillir et garder ces nouveaux licenciés

Une forte hausse qu’il faut pouvoir absorber. « Il faut avoir la capacité de maintenir un bon accueil, disposer d’encadrants nécessaires et de créneaux suffisant, détaille Christian Gibelin. On a toujours trouvé des solutions mais il y a eu des moments où on a été à la limite. »

Cet engouement pose la question de la pérennisation de ces nouveaux licenciés : « C’est une de nos difficultés dans le Cantal, surtout pour les adolescents. Ils sont volatils du fait de leur âge, déjà, mais aussi de leur cursus à la sortie du collège ou du lycée. »

Savoir accueillir et pérenniser. C’est le défi qui va donc s’offrir aux nouveaux sports vedettes des Jeux 2024 pour que les petits subjugués par les performances des Lebrun ou Marchand puissent suivre les traces de leur idole. Dans le Cantal.

Mathieu Brosseau