Nouvelles

JO Paris 2024 : les handballeuses françaises, battues par la Norvège, sont tombées sur plus fortes

0 14

La victoire française (31-28) le 17 décembre dernier, à Herning (Danemark), en finale du Mondial 2023, donnait à cette ultime rencontre entre la France et la Norvège des airs de revanche. Une de plus, dans un sens comme dans l'autre, tellement ces deux équipes sont amenées à ferrailler pour les trophées depuis maintenant près de 25 ans et le championnat du monde 1999, où Olivier Krumbholz dirigeait déjà les Bleues.

L'entraîneur tricolore, dont le mandat n'affiche qu'un trou entre l'après Jeux 2012 et l'avant-Jeux 2016, a tout gagné à la tête de cette sélection. Il avait l'opportunité de conclure son parcours olympique, à 66 ans, avec un nouveau titre dans la besace, à quelques mois de la retraite. Si personne ne sait, encore, s'il sera sur le banc pour le prochain Euro, il pourrait avoir tiré sa révérence sur une défaite logique.

Un début de match qui a fait illusion

Ce samedi, à Villeneuve-d'Ascq, dans un stade Pierre-Mauroy toujours aussi chaud -et où l'organisation est, il faut le dire, quasi parfaite-, les Françaises ont réussi leur entame, menant 3-0 après quasiment cinq minutes de jeu. Mais la Norvège a de l'expérience et de la ressource. Katrine Lunde a sorti quelques parades de son sac, Nora Moerk a forcé des verrous et Stine Oftedal, capitaine dont la carrière immense s'est achevée sur cette finale, a délivré quelques fulgurances dont elle a le secret. Le bras de fer s'est engagé dès la 10e minute et a duré jusqu'à la pause, que les Scandinaves ont atteint avec à leur tour deux longueurs d'avance et l'engagement, gagnant, à la reprise (13-16, 31e).

Des Bleues battues dans tous les secteurs

Le début de la seconde période a éteint les espoirs des Bleues, avec une avalanche de ballons perdus et des tentatives qui ont fait briller Lunde (12 arrêts). L'arrière-garde tricolore, insuffisamment agressive (aucune exclusion) et l'entrée timide de Sako dans le but n'ont pas freiné cet élan et Kari Brattset Dale (6 buts), au pivot, ou Henny Reistad (8 réalisations) ont fait grimper l'écart jusqu'à sept unités (17-24, 49e). Un court réveil, conjugué à un relâchement norvégien, a permis aux coéquipières d'Orlane Kanor (5 buts) de revenir un petit peu (20-24, 54e), mais une fois la défaite inéluctable, elles ont lâché la bride pour laisser les Scandinaves franchir la ligne au galop (21-29, score final).

Après deux podiums au Brésil et au Japon, la Norvège renoue avec un titre déjà remporté en 2008 et 2012. Un 5e podium consécutif qui en dit long sur la fiabilité de la mécanique nordique.

 

La fiche technique

VILLENEUVE-D'ASCQ (stade Pierre-Mauroy). Le Danemark bat la France 29-21 (mi-temps : 15-13). Arbitres : MM. Garcia et Marin Llorente (Esp.).

Danemark. Solberg (0 arrêt), Lunde (12 ar.) ; Kristiansen, Aardahl, Skogrand (2), Moerk (3 dont 2 penalty), Oftedal (cap, 5), Brattset Dale (6), Breistoel, Jacobsen, Herrem (3), Solberg-Isaksen (2), Reistad (8), Rushfeldt Deila. Sél. : T. Hergeirsson.

France. Glauser (6 ar.), Sako (3 ar.) ; Nocandy (1), Toublanc (1), Valentini (2), Lassource, Flippes (3), Kanor (5), Horacek (4 dont 4 penaltys), Foppa (3), Nze Minko (cap), Granier (2), Bouktit, Grandveau. Sél. : O. Krumbholz.

Exclusions temporaires. Norvège : Aardahl (12e), Reistad (51e).

Sébastien Devaur

Comments

Комментарии для сайта Cackle
Загрузка...

More news:

Read on Sportsweek.org:

Autres sports

Sponsored