Lukas Buchta, prochain entraîneur de Cournon : « J’aime ceux qui ont la gnac »

Lukas, quels facteurs vous ont donné l’envie de rejoindre Cournon ?

Il y a tout d’abord eu la rencontre avec les dirigeants de Cournon. On a échangé au sujet du projet qu’ils mettent en place pour rejoindre le niveau professionnel, on a discuté de la structuration du club aussi. C’est un projet sur la durée. On va mettre des choses en place avec le staff et avec des personnes qui auront leur rôle et leur point de vue. Il y a de l’ambition, mais il faut avancer sûrement sans brûler les étapes. 

Vous avez un riche parcours de joueur à Istres, Saint-Raphaël ou Toulouse en D1, mais entraîner vous tient à cœur depuis longtemps ?

Je me suis intéressé au coaching quand j’étais joueur à Angers en D2. J’ai pris les jeunes, cela m’a plu et donné envie de continuer, d’obtenir mes diplômes. Je passe actuellement le Titre 6 en France pour être entraîneur professionnel. 

J’aime bien le mélange entre l’expérience qui amène un peu de sérénité et la jeunesse pour sa gnac.

Vous étiez adjoint à Cherbourg, en D2, depuis deux ans. C’était important de passer un cap et devenir numéro 1 ?

Il faut savoir trouver le bon moment, savoir se lancer à son propre compte, comme on pourrait dire. Ce métier d’entraîneur, je l’ai appris étape par étape, comme pour les diplômes. Dans mon parcours, c’est important d’être passé par ce rôle d’adjoint à Cherbourg, un club où on a un objectif à jouer lors de cette fin de saison.

Quels entraîneurs ont le plus marqué votre parcours et vous inspirent ?

Chaque entraîneur avait quelque chose. Certains m’ont marqué un peu plus, comme Gilles Derot quand j’étais à Istres. Il m’a aidé à décoller. Après, il y a aussi eu Christophe Mazel ou Raphaël Geslan.

Vous voulez que votre équipe propose quel style de jeu ?

Pour le moment, on regarde d’abord les besoins de l’équipe et les pistes pour se renforcer à certains postes. J’aime les joueurs qui n’ont pas peur de mettre la tête par terre, ceux qui ont la gnac, les garçons travailleurs aussi. J’aime bien le mélange entre l’expérience qui amène un peu de sérénité et la jeunesse pour sa gnac.

Recueillis par Jean-François Nunez