La « Loi Wenger » arrive ? La FIFA et Infantino lancent la révolution du hors-jeu
Face aux polémiques incessantes liées à la VAR et aux hors-jeu de quelques millimètres, la FIFA passe à l’offensive. Gianni Infantino a officiellement ouvert la porte à l’adoption de la « Loi Wenger ». Ce changement radical de la règle du hors-jeu pourrait bouleverser le football mondial dès 2026. Décryptage d’une réforme qui veut redonner l’avantage au spectacle.
Qu’est-ce que la Loi Wenger ? Le tournant offensif d’Arsène Wenger
Depuis son arrivée à la tête du développement du football mondial à la FIFA, Arsène Wenger milite pour une simplification de la règle 11. Son constat est simple : la technologie actuelle (VAR) punit les attaquants pour un bout de chaussure ou une épaule dépassant d’un cheveu, tuant ainsi le spectacle. La Loi Wenger propose une inversion totale de la logique actuelle : un attaquant ne serait considéré comme hors-jeu que si l’intégralité de son corps se trouve devant le dernier défenseur. En d’autres termes, si une seule partie du corps de l’attaquant (même le talon) est sur la même ligne que le défenseur, le jeu continue.
Gianni Infantino et la FIFA valident les tests
Longtemps restée au stade de l’idée, cette réforme s’accélère en ce mois de décembre 2025. Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a confirmé que les résultats des tests effectués dans des championnats de jeunes en Suède, en Italie et aux Pays-Bas sont extrêmement prometteurs.
« Notre objectif est de rendre le football plus attractif et plus offensif. Si les tests confirment une augmentation du nombre de buts et une fluidité accrue, il n’y a aucune raison de ne pas l’adopter à grande échelle », a laissé entendre le patron du football mondial.
L’IFAB (l’organisme garant des lois du jeu) doit se réunir début 2026 pour statuer sur une possible intégration de cette règle dans les compétitions officielles.
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