Cristiano Ronaldo pourrait ne pas débuter le Mondial
À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe du monde, le statut de Cristiano Ronaldo continue d’alimenter les débats. Ces derniers temps, une zone grise a entouré sa présence lors du premier match du Coupe du monde 2026. Entre discussions disciplinaires, interprétations réglementaires et gestion du temps de jeu, l’idée d’une absence initiale a circulé, sans jamais être formellement confirmée. Suffisamment toutefois pour relancer une question sensible : Ronaldo doit-il forcément débuter ?
Un débat sportif, pas disciplinaire
En réalité, le doute ne vient pas d’une éventuelle suspension. Il est avant tout nourri par l’avis d’un ancien international expérimenté, qui ne remet pas en cause la présence de Ronaldo avec le Portugal, mais son statut automatique dans le onze de départ. Mark Schwarzer, ancien gardien australien passé par plusieurs Coupes du monde, s’est interrogé publiquement : « Est-ce que Cristiano Ronaldo devrait être un titulaire garanti à chaque match ? Aujourd’hui, on a l’impression que oui, mais je ne sais pas si cela devrait encore être le cas. »
L’analyse se veut nuancée. Schwarzer insiste sur la grandeur du parcours : « Ses records sont phénoménaux. Sa transition d’ailier à avant-centre est incroyable. » Il place Ronaldo et Lionel Messi sur un piédestal commun, rappelant qu’ils « resteront comme deux des plus grands joueurs de l’histoire ». Le débat ne touche donc ni à l’héritage ni à l’importance symbolique de CR7, mais à la gestion sportive d’un tournoi court et exigeant.
Martinez, garant de la continuité
Face à ces interrogations, Roberto Martinez a déjà tranché. Le sélectionneur portugais assume pleinement son choix : « Nous analysons trois piliers : le talent, l’expérience et l’attitude. » Il rappelle que la faim de Ronaldo « est contagieuse » et que ses statistiques récentes justifient sa place. Pour Martinez, il ne s’agit pas de nostalgie, mais d’efficacité immédiate.
Reste une réalité : débuter un Mondial n’est pas un droit automatique, même pour une légende. À bientôt 41 ans, Ronaldo demeure un atout central, mais son utilisation pourrait varier selon les contextes et les adversaires. Plus qu’une remise en cause, ce débat révèle surtout la maturité d’un Portugal obligé de penser performance avant symbole.

