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Roi du monde, le PSG bat un nouveau record

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Ce n’était que la cerise sur le gâteau d’un festin royal, et puisque 2025 restera l’année de toutes les célébrations, il était bien, pour Paris, de l’ajouter avant les fêtes. En domptant Flamengo sous les yeux de l’Émir du Qatar pour remporter la Coupe Intercontinentale, ce mercredi, à Doha, le Paris Saint-Germain est entré au panthéon des plus grandes équipes du 21è siècle.

Le club de la capitale s’assoit désormais à la table du Barça 2009 de Pep Guardiola et le Bayern Munich 2020 d’Hansi Flick, équipes marquantes ayant la particularité d’avoir remporté ce trophée après avoir tout raflé sur la scène domestique et européenne. Pour Paris, il n’aura manqué que le Mondial des clubs l’été dernier, finalement. Mais c’était un cas sans précédent.

Souvent perçue comme un trophée sans saveur à cause de son format, cette Coupe Intercontinentale ne manquait pas de sel cette année, parce qu’elle se jouait au Qatar évidemment, parce qu’elle pouvait aussi permettre au PSG de faire ce qu’aucun club français n’avait jamais fait, et parce que la nature de l’affiche lui donnait un peu de cachet. Avec Flamengo, les hommes de Luis Enrique pouvaient s’attendre à une opposition coriace, âpre et intense, à l’image de Botafogo il y a quelques mois en Amérique. Elle a bien eu lieu. Agressif, bien organisé, le champion d’Amérique du Sud a mis les ingrédients pour regarder les Parisiens dans les yeux.

Paris a souffert

Ce rapport de force a engendré une belle opposition de styles entre un PSG encore protagoniste et une équipe de Flamengo déterminée à fermer les espaces pour mieux piquer à la récupération du ballon. Dans les décisions de Luis Enrique, la petite surprise se situait dans les buts, avec la nouvelle titularisation de Safonov pour un événement important. Doué retrouvait le onze de départ, tout comme Marquinhos. Dembélé débutait sur le banc. Des choix qui ont porté leur fruits.

Performants dans leur pressing, les Parisiens auraient pu vivre une soirée plus tranquille si le but sublime de Fabian Ruiz – un petit lob tout en touché après une erreur de relance – n’avait pas été refusé parce que le ballon était sorti quelques secondes plus tôt (9e). Les Brésiliens ont retardé l’échéance, et la lumière est venue de Khvicha Kvaratskhelia, opportuniste après une nouvelle bévue du portier brésilien pour exploiter un centre fort de Doué (1-0, 34e).

Safonov a enfilé sa cape de héros et fait basculer son destin

Reste que cette domination s’est effritée progressivement, et le PSG est tombé dans le faux rythme imposé par Flamengo. Le champion d’Amérique du Sud en a profité pour égaliser sur un fait de jeu, Jorginho trompant Safonov sur penalty après une faute de Marquinhos (1-1, 62e). Luis Enrique a alors fait des choix forts, comme celui de sortir le jeune Mayulu alors que le titi était entré un peu plus tôt suite à la blessure de Lee, ou celui de lancer l’artillerie lourde avec Barcola et Dembélé.

Tous ces noms ont symbolisé un dénouement rocambolesque. Les deux Français ont beaucoup bougé, tout tenté et à peu près tout raté. L’arbitre de la rencontre n’a pas aidé les Parisiens non plus en faisant l’autruche sur une situation de Joao Neves dans la surface similaire à celle du peno accordé en face. Dans le temps règlementaire, puis en prolongations, Paris a poussé par vagues, sans trouver l’ouverture. Tout s’est joué aux tirs au but, moment choisi pour Safonov d’enfiler sa cape de héros et de changer, certainement, sa destinée : le Russe a stoppé autoritairement quatre des cinq tentatives brésiliennes. Et si Dembélé et Barcola ont encore raté les leur, Vitinha et Nuno Mendes, plus appliqués, ont suffi à faire basculer la balance du bon côté. Avec un nouvel ange gardien, Paris est bien sur le toit du monde.

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