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Kombouaré supplie presque : « Je serais heureux d’entraîner… »

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Antoine Kombouaré n’a jamais eu sa langue dans sa poche, mais sa dernière sortie médiatique a surpris plus d’un. L’ancien entraîneur du PSG, aujourd’hui sans club et en convalescence après une opération des genoux, a ouvertement fait part de son désir d’entraîner à nouveau à l’étranger. À 62 ans, celui qui a passé les dernières années à sauver — ou tenter de sauver — des clubs français en difficulté cherche un nouveau défi. Et à l’écouter, il a déjà une destination privilégiée en tête… qu’il ne cache qu’à moitié.

Kombouaré rêve d’un nouveau défi et ce n’est pas en France

Le club en question n’est autre qu’Aberdeen, où Kombouaré a évolué comme joueur de 1996 à 1998. Dans un entretien accordé au Press and Journal, il confesse que « cela représenterait beaucoup pour lui » de revenir un jour sur le banc du club écossais. Une véritable déclaration d’amour : « Je serais heureux. Aberdeen est un grand club. Pour moi, cela compterait énormément. » Visiblement nostalgique, le technicien français raconte même que son fils est récemment retourné visiter les lieux où la famille avait vécu. Reste à savoir si ce rêve correspond à la réalité sportive.

Car si Kombouaré souhaite ardemment ce retour, son parcours récent laisse une image ambivalente. Oui, il a remporté la Coupe de France avec Nantes en 2022 et aussi avec le PSG douze ans auparavant avant d’être limogé pour laisser place à Carlo Ancelotti. Mais ces réussites ponctuelles cachent une réputation persistante : celle d’un pompier de service sollicité pour les missions de maintien… et qui ne réussit pas toujours. À Aberdeen, on serait donc inspiré de se souvenir de ses passages mouvementés, notamment de ses conflits humains au FC Nantes avec Jaouen Hadjam ou Mostafa Mohamed.

Un CV contrasté qui interroge

Si Aberdeen venait réellement à se pencher sur sa candidature, l’état-major devra aussi évaluer les risques. Kombouaré n’a jamais entraîné hors de France (excepté un court passage à Al-Hilal) et n’a plus dirigé de projet structuré sur la durée depuis longtemps. L’Écosse, avec son exigence physique et ses saisons marathons, n’a rien à voir avec les bancs qu’il a occupés récemment. Mais lui semble déjà convaincu : « On ne dit jamais jamais. » Le message est clair : il attend un signe.

En vérité, Kombouaré sait qu’il joue une dernière carte dans sa carrière d’entraîneur. Son attachement émotionnel à Aberdeen ne suffira pas : ce sera à lui de convaincre qu’il peut offrir autre chose que des opérations maintien. Pour l’instant, il rêve tout haut — espérant sans doute que les dirigeants écossais ne se penchent pas trop sur ses échecs récents ou ses tensions de vestiaire. La balle est donc dans le camp des Dons. A moins que ces derniers n’ont absolument pas songé à cette solution.

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