Coup de tonnerre ! Deschamps ne verra pas les Etats-Unis
La déclaration a eu l’effet d’un petit séisme ce dimanche matin. À la télévision, Didier Deschamps a confirmé qu’il ne se rendrait pas aux États-Unis dans les prochaines semaines. Une annonce qui a surpris une partie des supporters, alors que la Coupe du Monde 2026 se profile déjà à l’horizon. Certains y ont même vu un geste de distance ou une forme de boycott envers le pays hôte, tant le timing semblait inhabituel de la part du sélectionneur tricolore.
Deschamps zappe le voyage à Washington
Mais la réalité est bien moins radicale. Ce que Deschamps a révélé sur Téléfoot, c’est qu’il ne sera pas présent au tirage au sort de la phase de groupes, prévu le 5 décembre à Washington. Le sélectionneur a choisi d’envoyer une délégation de son staff à la cérémonie, estimant qu’il n’était pas nécessaire de traverser l’Atlantique pour un événement protocolaire. Une décision pragmatique plutôt qu’un message politique, même si l’annonce, formulée sans détour, a entretenu un certain flou durant quelques minutes.
Pour le reste, DD sera bien évidemment aux États-Unis cet été. Le futur Mondial sera même un moment particulier pour lui : ce qu’il n’a pas réussi à vivre en tant que joueur — disputer une Coupe du Monde sur le sol américain —, il l’accomplira comme sélectionneur. Et l’objectif est déjà en marche, après une phase éliminatoire maîtrisée avec cinq victoires en six matchs, dont le succès de ce dimanche contre l’Azerbaïdjan.
Le programme des Bleus déjà lancé
Le tirage au sort marquera la prochaine étape du calendrier, mais les Bleus ont d’autres rendez-vous avant d’embarquer pour l’Amérique du Nord. En mars 2026, une mini-tournée est prévue face au Brésil et à une nation du continent hôte, selon RMC et L’Équipe. Puis, début juin, la France disputera deux derniers matchs de préparation sur le sol américain, entre le 1er et le 9 juin. Ce sera l’occasion pour le technicien bayonnais de finaliser un groupe qu’il dévoilera lors de la deuxième quinzaine de mai.
Finalement, l’absence du sélectionneur à Washington n’est qu’un détail administratif. L’essentiel, pour Deschamps, reste devant lui : guider les Bleus vers une dernière grande campagne mondiale. Et cette fois, aux États-Unis, il y sera bien.

