Xabi Alonso, le début de la fin
Pourtant, l’enthousiasme et le moral suscités par cette victoire se sont rapidement dissipés.
La semaine suivante, l’attention s’est largement portée non pas sur la victoire du Real Madrid, mais sur le coup de sang de Vinicius Junior envers Xabi Alonso et ses excuses ultérieures. Malgré ce mea culpa public et une victoire 4-0 contre Valence, les gros titres ont continué de se focaliser sur les relations tendues entre Alonso et ses joueurs, selon de nombreuses sources.
Le Real Madrid inquiet face à une baisse de forme inattendue
Selon le Diario AS en début de semaine, la direction du Bernabéu s’est dite « surprise » par le recul concédé face à Liverpool (défaite 1-0) et le match nul 0-0 contre le Rayo Vallecano. Le club n’a pas encore trouvé d’explication claire à ce manque de régularité ni à ce jeu peu attrayant. L’inquiétude est palpable : après près de six mois à la tête de l’équipe, Alonso n’est parvenu ni à inspirer ni à gagner la confiance du vestiaire.
Malgré la surprise, l’inquiétude et cette chute inattendue, le même auteur, José Félix Díaz, a publié un article plus récent assurant que la direction, y compris le président Florentino Pérez, a une confiance totale en Alonso. L’article mentionne certes que la brève apparition de Trent Alexander-Arnold à Anfield a suscité quelques froncements de sourcils, mais dans l’ensemble, rien ne laisse présager une quelconque inquiétude ou crise au sein du club, qui attend patiemment les progrès d’Alonso et de son équipe.
L’avance du Real Madrid est cruciale
Alonso est parfaitement conscient que, s’il recherche la régularité et le jeu offensif exigés, il ne peut se permettre de perdre des points. Les critiques proviennent en grande partie du mécontentement rapporté dans le vestiaire, mais il ne fait aucun doute que le jeu du Real Madrid a été décevant au regard de ses résultats. Si les Merengues cèdent encore du terrain à Barcelone en Liga, la tension deviendra palpable à Valdebebas.

