Revue de Presse PSG : Bayern, Hakimi, Dembélé, Marquinhos…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 5 novembre 2025. La défaite face au Bayern Munich en Ligue des champions (1-2), les blessures d’Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé, la mauvaise soirée de Marquinhos…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à la défaite du PSG face au Bayern Munich (1-2) dans ce choc des titans en Ligue des champions. Surclassés en première période et diminués par les sorties sur blessure d’Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi, les champions d’Europe n’ont pas su profiter de leur supériorité numérique en seconde période pour arracher au moins le point du match nul. Mais à onze contre onze, les joueurs de Luis Enrique ont été étouffés par les Bavarois. « On ne fera croire à personne que l’on tombe de l’armoire, parce que les signaux récents allaient plutôt dans ce sens : le PSG n’est pas prêt, les blessures et les retours de blessure se conjuguent pour limiter son intensité, et il est même possible que les choix de Luis Enrique, hier soir, aient nourri cette fragilité. C’est bien la peine de donner des leçons au staff de l’équipe de France pour gérer Ousmane Dembélé de la même manière. Et si c’est le Ballon d’Or qui, chaque fois, se déclare bon pour le service, il va sans doute falloir cesser de l’écouter. »
Grâce à sa supériorité numérique en seconde période, le PSG aurait pu espérer arracher le point du match nul. Mais, ce qui restera, de cette soirée sur laquelle tous les observateurs du football européen se sont penchés, c’est qu’à 11 contre 11, le tenant n’a pas été invité, parce qu’il a été agressé dans des proportions qui ont probablement suscité chez lui le sentiment de se voir dans un miroir. « Paris est champion d’Europe, mais ce n’est plus la meilleure équipe d’Europe, et ce n’est même pas cruel : c’est la nature même de la compétition que de remettre les vainqueurs en cause, les titres en jeu, de rappeler que certaines leçons cuisantes peuvent porter plus loin qu’une victoire de hasard », écrit Vincent Duluc.
En première période, le PSG a perdu deux de ses cadres sur blessure. Alors que l’infirmerie commençait à se vider, Ousmane Dembélé et Achraf Hakimi vont rejoindre Désiré Doué et devraient manquer plusieurs semaines de compétition. « Il faut attendre demain (mercredi) pour voir les examens. La blessure d’Ousmane n’a rien à voir avec les dernières blessures. Hakimi, c’est le foot, c’est un sport de contact. C’est compliqué pour les joueurs », a déclaré Luis Enrique après la rencontre. Reste désormais à savoir si la titularisation d’Ousmane Dembélé était pertinente. Après s’être plaint d’une gêne à l’ischio-jambier droit après la victoire face à l’OGC Nice samedi dernier, le numéro 10 parisien semble, cette fois, souffrir du mollet. Après son but refusé pour hors-jeu (22e), l’attaquant français a directement été remplacé. « Dès que le jeu a repris, il n’a même pas essayé d’accélérer – ce qu’il ne faisait déjà que très peu depuis le début de la rencontre -, conscient qu’il ne pouvait pas continuer. Une fois sortie, preuve de son agacement, l’ancien Rennais a filé tout droit aux vestiaires. A-t-il compensé ses douleurs à la cuisse en se blessant finalement au mollet ? »
Ousmane Dembélé avait repris l’entraînement dimanche et lundi et aurait déjà ressenti une douleur dans cette zone, mais les examens n’avaient pas montré de nouvelle lésion et il a donc été déclaré apte. Concernant Achraf Hakimi, sa cheville a été durement touchée sur un tacle de Luis Diaz juste avant la pause. Le latéral droit parisien a quitté le stade en béquilles et avec une botte de protection au pied gauche. « Le visage fermé, le regard dans le vide : le Marocain ne cachait pas son inquiétude », à moins de sept semaines de la CAN, qui se déroule dans son pays. « Le jour même de son anniversaire (il a eu 27 ans mardi), sous les yeux de ses proches, Hakimi a sans doute vécu l’un des moments les plus douloureux de sa carrière. Avec un espoir : attendre que la cheville dégonfle, passer des examens ce mercredi et espérer de bonnes nouvelles. » Le Marocain mettra tout en oeuvre pour revenir à temps et pouvoir disputer cette compétition avec sa sélection, conclut L’E.
Le quotidien sportif fait un focus sur la soirée très difficile vécue par Marquinhos. De retour comme titulaire, le capitaine parisien a fait sombrer son équipe avec sa grossière erreur sur le deuxième but du Bayern Munich. « Malgré son immense expérience, il faudra sans doute quelques jours au capitaine pour digérer ce rendez-vous bavarois. Rarement, pour ne pas dire jamais en 2025, on avait perçu le ‘vétéran’ autant en souffrance. » Avec seulement 113 minutes dans les jambes depuis son retour de blessure, le Brésilien avait-il les capacités physiques nécessaires pour répondre à ce type de match ? Il y a clairement un doute. Comme l’ensemble de ses coéquipiers, il a été dépassé par la supériorité bavaroise en première période et semblait désemparé.
Dès le début de la rencontre, le défenseur de 31 ans a affiché une fébrilité technique et des grosses difficultés à ressortir le ballon sous le pressing adverse. « Son attitude sur le premier but traduisait assez parfaitement son inconfort du soir. Sur cette action-là, il tente désespérément de repousser la frappe de Luis Diaz. Si l’ancien de Liverpool n’avait pas trouvé l’ouverture, l’arbitre aurait pu revenir et lui infliger un carton rouge », souligne L’E. Mais comment expliquer cette première période complètement manquée ? La thèse de l’accident ? Possible. « Marquinhos a montré ces dernières années une capacité de rebond remarquable. L’héritage de ce capitaine-là ne peut pas être balayé en 90 minutes, aussi mauvaises soient-elles. Mais le Brésilien va devoir répondre, et vite (…) Ce PSG-là, dans sa quête d’une nouvelle saison historique, aura besoin d’un Marqui 2024-2025. Ensuite, il sera temps de songer à l’après. À cet été 2026 qui pourrait être celui des adieux. »
De son coté, Le Parisien évoque aussi cette défaite du PSG face au Bayern Munich (1-2) au Parc des Princes. « Dans un choc électrique et une animosité impensable entre les deux formations, Paris a perdu ses idéaux et deux nouveaux joueurs ce mardi soir, ce qui ne compromet pas sa saison européenne mais l’affaiblit physiquement et mentalement pour plusieurs semaines. » L’équipe de Luis Enrique a été incapable de répondre tactiquement à la force des Allemands en première période. À cela s’ajoutent deux nouveaux blessés importants : Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé. « Le Bayern a livré une masterclass inouïe, même si les deux premiers buts ont été donnés aux Bavarois sur des pertes de balle incroyables de Nuno Mendes et surtout de Marquinhos. » Comme aucune autre équipe avant, la formation de Vincent Kompany a réussi à presser le PSG, en limitant l’activité de ses latéraux et le rôle de Vitinha dans l’entrejeu et obligeant ainsi les Parisiens à construire différemment. « Spoiler : ils ne savent pas faire, sous le double fardeau de l’urgence et sans oxygène, pris à la gorge systématiquement par un Allemand sur le porteur, avant d’être réduit à dix et de se replier. »
Enfin, le quotidien francilien revient également sur les blessures d’Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé. Décisifs il y a quatre mois en quarts de finale de Coupe du monde des clubs face au Bayern, les deux Parisiens espéraient refaire le coup ce mardi soir au Parc des Princes. Mais les deux hommes ont vécu une soirée difficile avec des sorties sur blessure. Après 25 minutes de jeu et seulement 7 ballons touchés, le Ballon d’Or 2025 a dû céder sa place à Lee Kang-In. « Une douleur sans doute réveillée lors de ce but inscrit d’un contrôle orienté de la poitrine puisque l’international tricolore n’a non seulement pas célébré l’événement, mais s’est en plus empressé de glisser ses doutes à l’oreille de ses partenaires venus le féliciter (…) S’il s’est arrêté avant que sa douleur ne se transforme en lésion, le numéro 10 pourrait espérer profiter de la trêve internationale pour se remettre sur pied. » Un premier coup dur pour Paris, qui sera accompagné d’un deuxième juste avant la pause. Sur un tacle par derrière de Luis Diaz, Achraf Hakimi a dû quitter ses partenaires en larmes après une blessure à sa cheville gauche. Incapable de marcher, le Marocain a quitté la pelouse porté par des membres du staff. « À quelques semaines de la cérémonie du ‘Ballon d’or africain’ qui pourrait le couronner, mais surtout à moins d’un mois et demi du début de la CAN chez lui, au Maroc, le capitaine des Lions de l’Atlas, espère juste ne pas avoir fait ce soir une croix sur le rêve de sa vie », conclut LP.

