Le Barça prêt à brader Ansu Fati
Le FC Barcelone semble avoir définitivement tourné la page Ansu Fati. Alors que l’ailier espagnol brille à Monaco depuis le début de la saison avec six buts en sept matchs, le club catalan a déjà tranché : il ne reviendra pas. Selon Sport et ESPN Brasil, la direction blaugrana a informé l’AS Monaco de sa volonté de conclure un transfert définitif dès cet hiver, dans l’espoir de boucler un dossier évalué à seulement 11 millions d’euros. Une somme dérisoire pour un joueur autrefois présenté comme l’héritier de Lionel Messi.
Barcelone accélère son grand dégraissage
Ce choix s’inscrit dans une stratégie plus large de réduction de la masse salariale. En pleine restructuration économique, le Barça cherche à alléger ses charges et à assainir ses comptes. Fati, dont le salaire a été partiellement pris en charge par Monaco, n’entre plus dans les plans du club pour la saison prochaine. Deco et Joan Laporta espèrent désormais convaincre les dirigeants monégasques de lever l’option d’achat avant la fin de la saison. Une manière de solder un dossier embarrassant tout en évitant un retour d’un joueur au statut flou et au coût élevé.
De son côté, l’AS Monaco temporise. S’il séduit par son efficacité et son impact immédiat, Ansu Fati n’a pas encore levé toutes les interrogations liées à sa fragilité physique. « Les discussions autour de son option d’achat viendront en temps voulu », a rappelé Thiago Scuro, directeur sportif du club. La priorité de Monaco reste la continuité : observer la régularité du joueur avant tout engagement financier. Le club ne veut pas reproduire les erreurs passées en cédant à l’euphorie de quelques coups d’éclat.
Ansu Fati, un talent en quête de renaissance
À 22 ans, Fati semble enfin libéré à Monaco. Son adaptation rapide à la Ligue 1 et sa complicité avec Balogun et Minamino redonnent des couleurs à une carrière freinée par les blessures. Mais son avenir reste incertain. En cas de refus de Monaco, plusieurs clubs anglais, dont Tottenham et Brighton, se tiennent à l’affût. Barcelone, lui, ne semble pas disposé à revoir sa décision. L’enfant prodige de La Masia, devenu symbole d’une génération blessée par la crise financière, pourrait quitter la Catalogne sans adieu.
Le feuilleton Ansu Fati incarne la nouvelle réalité du Barça : celle d’un club contraint à des choix économiques douloureux, même pour ses joyaux formés en interne. S’il continue sur sa lancée, Monaco pourrait réaliser une affaire exceptionnelle, tandis que Barcelone bouclerait un énième départ à bas prix, conséquence directe de ses erreurs passées. À six mois de la fin de son prêt, le verdict approche : Fati joue non seulement pour son avenir, mais aussi pour solder une partie de la reconstruction catalane.

