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Un quadruplé historique de Greenwood et l’OM prend la tête de la Ligue 1 !

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Un homme, quatre buts, et l’Olympique de Marseille sur le trône de la Ligue 1. Le Vélodrome a vécu une soirée de folie ce samedi, assistant au récital d’un Mason Greenwood en état de grâce absolue. Auteur d’un quadruplé historique, l’attaquant anglais a été le grand artisan d’une victoire fleuve (6-2) face à une courageuse mais malheureuse équipe du Havre. Un succès qui, profitant du faux pas du PSG, propulse l’OM à la première place du championnat. Il y a un mois à peine, le club était en pleine crise. Aujourd’hui, il regarde toute la France du football de haut.

Le fait de jeu qui a tout changé

Pourtant, la soirée avait débuté par une douche froide inattendue. Sur une de leurs premières incursions, les Havrais, par l’intermédiaire de Kechta, étaient venus glacer un Vélodrome confiant (24e). Le spectre d’un match piège commençait à planer. Mais le destin, ou peut-être les dieux du football qui semblent décidément sourire à l’OM en ce moment, a basculé sur un fait de jeu majeur et controversé : une main de Gautier Lloris, sanctionnée d’un penalty et d’un carton rouge (35e). Une double peine, peut-être sévère, mais qui a totalement changé la face d’un match jusque-là bien mal embarqué.

Le Vélodrome a son nouveau héros : Greenwood !

Le show Greenwood, sur les traces de Papin

Mason Greenwood ne se faisait pas prier pour transformer la sentence et remettre les deux équipes à égalité. Ce fut le début de son show personnel, de sa masterclass. En supériorité numérique, face à un adversaire dépassé, l’OM a déroulé son football après la pause. Et son buteur anglais, insatiable et touché par la grâce, a fait parler la poudre. Servi par Paixão, il donnait d’abord l’avantage aux siens d’une frappe clinique (67e). Puis, en l’espace de dix minutes folles, il ajoutait deux autres buts, sur des offrandes du jeune entrant Robinio Vaz puis de Benjamin Pavard (76e). Quatre buts. Un quadruplé. Une performance que le Vélodrome n’avait plus vue depuis un certain Jean-Pierre Papin, en janvier 1991. L’Anglais, sorti sous une ovation monstre, venait d’entrer dans la légende du club.

Quand tout un collectif régale

Si Greenwood fut le héros, la fête fut totale et collective. Car même en supériorité numérique, il fallait faire le travail, et l’OM l’a fait avec sérieux et application. Les entrants ont brillé, à l’image du jeune et virevoltant Robinio Vaz, auteur d’un but (88e) sur un service d’un Pierre-Emerick Aubameyang altruiste, et d’une passe décisive. Bilal Nadir, autre entrant, a offert le sixième et dernier but à Michael Murillo dans le temps additionnel, venant conclure une prestation collective aboutie où tout le monde a participé à ce festival offensif.

Le banc aussi participe à la fête

Cette orgie de buts en seconde période témoigne de la force de frappe et de la profondeur de cet effectif marseillais. Roberto De Zerbi peut se frotter les mains : ses choix sont payants, la concurrence est saine et tire tout le groupe vers le haut. Même un Aubameyang, sevré de but ce soir, se mue en passeur décisif, preuve d’un état d’esprit irréprochable. Tout le monde est concerné, tout le monde est décisif.

L’OM leader, et maintenant ?

L’OM s’installe donc en tête de la Ligue 1, porté par une dynamique incroyable et un buteur de classe mondiale. Cette victoire large est la préparation idéale avant le déplacement européen à Lisbonne. Si le coach Roberto De Zerbi cherche logiquement à tempérer l’euphorie ambiante, difficile de ne pas s’enflammer. Cet OM, spectaculaire, efficace et solidaire, a prouvé qu’il faudrait compter avec lui pour le titre. Le Havre, malgré son courage et un joli but de Touré pour l’honneur, est peut-être bien tombé sur le futur champion de France.

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