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Luis Enrique sur Nuno Mendes : « L’un des joueurs les plus complets que j’ai entraîné pendant toute ma carrière »

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Ce dimanche soir (20h45 sur Ligue 1+), le PSG affronte l’Olympique de Marseille au Stade Vélodrome. Et à la veille de ce match, Luis Enrique a répondu aux questions des médias.

Après sa large victoire face à l’Atalanta Bergame (4-0) pour ses débuts en Ligue des champions, le PSG aura à coeur de poursuivre sa belle semaine face à son rival, l’Olympique de Marseille. Et à la veille de cette rencontre de la 5e journée de Ligue 1, l’entraîneur parisien, Luis Enrique, s’est présenté en conférence de presse d’avant-match pour répondre aux questions des journalistes.

Ce qu’il a apprécié de ses joueurs lors de la victoire face à l’Atalanta (PSG TV)

« Après avoir analysé le match et la possibilité de voir le match sur un écran, ça a été un match très complet. On a su surmonter le pressing et c’est toujours difficile de surmonter cela avec le risque de perdre le ballon. On a fait un très bon match. En première période, on a concrétisé avec un gros score parce qu’on a eu des occasions. On a mérité pendant tout le match, mais surtout en première période. En seconde période, ils ont changé un peu en étant un peu plus bas, c’est normal. Je suis content, l’équipe a montré un très haut niveau. »

Regarder le match en hauteur (PSG TV)

« Pour moi, le plus important est d’avoir un point de vue différent quand on analyse le match après. C’est important de voir comment on peut contrôler les espaces et quel type de match fait chaque joueur au niveau individuel, surtout les positions dans les surfaces pour contrôler et voir ce que fait l’adversaire. Quand on analyse les adversaires, presque 80% changent quand ils jouent contre nous, parce qu’ils veulent changer quelque chose en défendant un peu plus. C’est important pour nous de savoir et d’anticiper cela. Sur les derniers matchs, on a surmonté la pression avec facilité. »

L’importance de la pression émotionnelle dans un Classique (PSG TV)

« Normalement, quand arrive un match important, pour moi en tant qu’entraîneur c’est plus important la tête et ce que tu dois faire. Aujourd’hui, on a pu recevoir nos supporters, ça a été formidable. On a pu recevoir leur énergie et pour nous c’est très important. On connaît l’importance de ce match et aussi la rivalité qu’il y des deux côtés. Aujourd’hui, ça a été très joli, on a fait un très bon entraînement avec nos supporters. Se connecter à l’énergie des supporters, est-ce très important en veille de match ? Bien sûr, quand tu es professionnel c’est important de gagner des trophées et des récompenses individuelles, mais le plus important pour moi c’est quand tu reçois la joie des supporters car tu les rends heureux et fier. Dès le premier jour où je suis arrivé ici, j’ai toujours senti cette connexion entre les supporters et l’équipe, même quand on perdait des matchs à domicile. Ils sont toujours là avec leur énergie. On ressent aussi cela à l’extérieur, car quand on domine les matchs tu entends les supporters du PSG. »

Marquinhos a-t-il été élu capitaine ? Y-a-il eu un débat sur le vice-capitanat de Hakimi avec son affaire de viol ?

« Je vais répondre à cette question comme d’habitude. Je n’ai jamais sélectionné les capitaines, dans aucun club. Les capitaines, ce sont les joueurs qui doivent représenter l’équipe. Le premier capitaine c’est le leader de cette équipe et vous le savez déjà. C’est Marquinhos, bien sûr. Pour le reste, lorsque le club donnera l’information, vous le saurez. »

A-t-il eu assez de temps pour prépare ce Classique ?

« Pour préparer ce type de match, nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de jours. Tu prépares le Classico en un jour. Tout le monde est prêt pour jouer ce type de match. Nous connaissons l’importance de ce match pour nos supporters. On est motivé. »

Avec les résultats de la saison dernière, l’écart de niveau s’est-il encore creusé entre le PSG et l’OM ?

« Je ne sais pas. Un seul match de football, particulièrement à l’extérieur, c’est difficile. Sur un match, les différentes circonstances peuvent être importantes. Il faut préparer le match comme nous l’avons fait. On est calme et tranquille, on va là-bas pour jouer notre match, essayer d’être meilleur qu’eux. C’est difficile de dire où est le niveau de chaque équipe alors que ce sera seulement le cinquième match de championnat. On connaît notre niveau et on essaie de s’améliorer. C’est la chose la plus importante pour nous. »

Quel entraîneur a plus la pression, De Zerbi ou Luis Enrique ?

« La pression, c’est pour tous les entraîneurs, les joueurs, les supporters, pour tout le monde. Ce sont des matchs différents, qu’on aime jouer et entraîner… On aime aller au stade et voir la passion. Peu importe qui est le favori, il faut préparer le match comme d’habitude. On est habitué à cela, c’est motivant d’avoir la personnalité de jouer un gros match à l’extérieur. »

Où situe-t-il l’ambiance du stade Vélodrome en Europe ?

« Je ne peux pas classer cela. Pour moi en tant qu’entraîneur et nous en tant qu’équipe, c’est beau de jouer à l’extérieur. Et c’est beau aussi de calmer le stade, ça a été beaucoup de fois, dans différents stades très impressionnants. Normalement quand on joue en Europe, on ressent plus nos 3000-4000 supporters car ils chantent tout le temps, et les autres supporters sont calmes parce que nous avons le ballon. Notre objectif est d’essayer d’avoir le contrôle du match. Ce sera difficile parce que De Zerbi a cette mentalité d’un entraîneur qui attaque. Il faut profiter de jouer ce type de match. »

Son regard sur le projet de l’OM, qui a quasiment changé tout son effectif

« Je ne suis pas ici pour parler de l’adversaire, et surtout sur l’adversaire d’un Classico. Je n’ai rien à dire sur eux. Je reste concentré sur les choses qui sont importantes pour le Paris Saint Germain. »

Après la victoire 3-0 au Vélodrome la saison passée, s’attend-il a une opposition plus difficile cette saison ?

« Tous les matchs ont été compliqués à l’extérieur. Je ne me rappelle d’aucun match facile à l’extérieur, ce sont des conditions différentes. Mais on est habitués à ça, on sait comment préparer ce type de match et dans les premières minutes on veut surpasser cette pression et cette ambiance. On va essayer de faire la même que lors des deux dernières saisons. »

Ses souvenirs des quatre derniers Classiques, avec un score cumulé de 12-1

« Il n’y a pas de référence entre ce que tu as fait l’année dernière et la semaine dernière. On reste concentré sur ce qui est important pour nous. C’est joli de voir le soutien de nos supporters aujourd’hui à l’entraînement. On est confiant pour ce match. »

Est-ce le meilleur PSG de l’histoire ?

« C’est difficile de dire si on est le meilleur ou pas. Et je ne m’intéresse pas à ça. On doit rester concentré sur la longue saison qui a déjà commencé. Ces débats-là, c’est plus pour l’été quand tu es à la plage et que tu as du temps pour ce type de débat. J’aime la manière dont mon équipe s’entraîne tous les jours, avec de la joie. Cette mentalité de profiter et d’essayer de s’améliorer. On doit continuer, c’est notre travail. »

Ce qu’il attend du Ballon d’Or

« Rien. J’ai tout le temps parler de ça. Mais, j’ai une chanson dans ma tête: ‘Et Ousmane Ballon d’or, Ousmane Ballon d’or…' »

Quelles sont les qualités que doivent avoir un arbitre pour gérer un Classique ?

« Sur les arbitres, ça fait bien longtemps que je trouve qu’ils se sont améliorés, physiquement et techniquement. Ils s’améliorent tous les ans et pour moi c’est important de ne pas mettre beaucoup de pression sur eux, parce qu’ils veulent prendre les meilleures décisions possibles. C’est normal quand tu prends une décision qui favorise une équipe, l’autre équipe va être énervée. C’est normal, c’est toujours difficile. Je suis arbitre ici pendant la semaine et tous les joueurs me critiquent. C’est toujours difficile d’être arbitre professionnel. J’essaie de ne pas critiquer les arbitres car c’est toujours difficile. Mais ça fait longtemps que je constate une amélioration des arbitres. »

La performance XXL de Nuno Mendes face à l’Atalanta. Pourrait-il jouer plus haut sur le terrain selon les absences ?

« C’est le type de joueur qui peut jouer où il veut parce que c’est un joueur avec une mentalité incroyable, avec une top qualité technique et physique. Il peut défendre face à n’importe quel type de joueur face à lui. En attaque, il a la qualité d’un attaquant. C’est l’un des joueurs les plus complets que j’ai pu entrainer pendant toute ma carrière. »

Arrive-t-il à occulter l’aspect émotionnel en préparant ce type de match ?

« Quand tu joues ce type de match, ça donne beaucoup d’informations. Tu dois être très connecté avec ta tête et tu dois savoir qu’il y aura des décisions difficiles pour l’arbitre. Être capable de contrôler cela, c’est très important pour moi. Tu dois contrôler tes émotions, c’est vital dans ce type de match. C’est une chose que j’essaie de contrôler. »

L’importance du collectif et non d’un joueur

« Dans notre mentalité, l’équipe est supérieure à tous les joueurs. C’est ça être une vraie équipe. Quand n’importe quel joueur est absent, on peut avoir des solutions. On a la confiance pour affronter cela. En ce moment et pendant la saison dernière, on a montré cette personnalité en tant qu’équipe, ce caractère et cet ADN. Je pense que c’est quelque chose que nos supporters aiment et j’espère continuer comme cela pendant beaucoup de temps. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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