PSG : David Ginola révèle le plus grand regret de sa carrière
David Ginola a ouvert son cœur ce jeudi soir. L’ancienne star du Paris Saint-Germain, invitée sur le plateau de Canal Champions Club, s’est livrée sur les épisodes les plus marquants de sa carrière. Et quand la discussion a dévié sur ses regrets, l’ancien ailier a surpris en évoquant non pas un match raté ou une blessure, mais un épisode bien plus douloureux qui le hante encore aujourd’hui.
Ginola : « Mon plus grand regret, c’est le Barça »
« El Magnifico » n’a jamais digéré son transfert raté au FC Barcelone en 1995. « Cela ne s’est pas fait à cause de l’arrêt Bosman. Cruyff voulait à tout prix me prendre, mais ils avaient déjà sept étrangers », confie-t-il avec amertume. L’histoire aurait pu être belle : Johan Cruyff, son idole d’enfance, le réclamait après sa performance éblouissante au Parc des Princes en quart de finale de Ligue des Champions contre ce même Barça.
Les négociations ont traîné tout l’été 1995. Ginola a patienté, repoussant d’autres offres jusqu’à mi-juillet dans l’espoir que Stoichkov et Hagi quittent le club catalan. « J’ai attendu, attendu et repoussé jusqu’à mi-juillet. Mais après, j’ai dû prendre une décision », se souvient-il. L’émotion transparaît encore quand il évoque sa rencontre avec Cruyff : « On est allés jouer au golf. C’était le prétexte pour se rencontrer. C’était impressionnant, car c’était quand même mon idole de jeunesse. »
Un rendez-vous manqué avec l’histoire
Ce transfert avorté représente bien plus qu’une simple opportunité manquée. Ginola aurait pu évoluer sous les ordres du maître du football total, celui dont le poster ornait sa chambre d’enfant. « Ça aurait été une très belle expérience de travailler avec cet entraîneur-là. La marge de progression aurait été différente de l’Angleterre », regrette-t-il. Le timing cruel du football : l’arrêt Bosman est intervenu quelques mois plus tard, en novembre 1995.
Cette blessure reste béante. « C’est quand même jouer au Barça et c’était la meilleure équipe au monde avec Milan. Et c’est à six mois près », lâche-t-il avec une pointe de nostalgie. Ginola sait que ce transfert aurait pu changer le cours de sa carrière, peut-être même lui ouvrir à nouveau les portes de l’équipe de France. Mais comme il le concède avec philosophie : « Par contre, je n’aurais pas été une légende à Saint James Park. »