Renvoyé par l’OM, il déballe ses 4 vérités
C’était l’une des sensations du Mondial 2022. Son talent avait éclaté aux yeux du monde, et l’OM avait réussi un très joli coup en le recrutant. Mais l’histoire entre Azzedine Ounahi et Marseille n’a jamais vraiment commencé. Poussé vers la sortie cet été, le milieu de terrain marocain a rejoint Gérone en Espagne. Et lors de sa conférence de presse de présentation, il a tenu à mettre les choses au clair.
« Jouer dans un bon club » : la pique d’Ounahi à l’OM après son départ
Le message est subtil, mais il est là. « Ce que je voulais, c’était jouer dans un bon club, au-delà de l’argent, et prendre plaisir à jouer au football », a déclaré Ounahi. En insistant sur sa volonté de retrouver le « plaisir » dans un « bon club », il envoie une pique à peine voilée à son ancienne direction. Il sous-entend qu’à Marseille, le projet sportif et le plaisir de jouer n’étaient plus au rendez-vous pour lui.
Il se dit « très heureux de faire partie de ce projet » à Gérone, un club qui « correspond parfaitement à [son] style de jeu« . Autant de compliments adressés à son nouvel environnement qui sonnent comme des reproches à l’ancien. C’est le discours classique du joueur qui a besoin de se sentir désiré et qui a le sentiment de ne pas l’avoir été.
Un échec personnel avant tout ?
Mais cette sortie, aussi lisse soit-elle, ne doit pas masquer une autre réalité. Si Ounahi n’a jamais réussi à s’imposer à l’OM, ce n’est pas seulement la faute du club. Arrivé sous Igor Tudor, il a vu défiler les entraîneurs : Marcelino, Gattuso, Gasset, De Zerbi… et aucun d’entre eux ne lui a réellement fait confiance. Cinq coachs, cinq visions différentes, et un même constat : le Marocain n’a jamais su devenir un titulaire indiscutable.
Au lieu de pointer du doigt le projet marseillais, il pourrait aussi s’interroger sur ses propres performances. Son talent est indéniable, mais il n’a jamais réussi à l’exprimer durablement sur la Canebière. Son départ était devenu inévitable, pour lui comme pour le club. Il a retrouvé le sourire en Espagne. Reste à savoir si, à l’avenir, il saura aussi faire son autocritique.