Donnarumma envoie un message froid au PSG depuis Manchester
Il ne lui a fallu que quelques phrases pour lever le doute. Devant la presse, Gianluigi Donnarumma s’est présenté comme un joueur totalement investi dans sa nouvelle vie anglaise. Pas une référence nostalgique, pas un mot d’émotion pour son ancien club : le gardien italien a préféré insister sur le lien immédiat qu’il a trouvé à Manchester City, comme s’il avait déjà définitivement rangé le chapitre PSG.
Le PSG oublié, Donnarumma s’affiche déjà comme Citizen à 100 %
Lorsqu’il est revenu sur son été mouvementé, Donnarumma a balayé toute ambiguïté : « Ma première et unique option était City, la seule chose que je voulais. » Une déclaration forte, qui sonne comme un message à Paris, où il a été poussé vers la sortie. Entre les lignes, difficile de ne pas y voir une volonté d’enterrer toute attache avec un club qui ne lui a pas offert la confiance qu’il estime recevoir aujourd’hui en Angleterre.
À Manchester, il a trouvé ce qu’il n’avait plus à Paris : une confiance totale. « Tout le monde me voulait ici, le coach poussait pour mon arrivée », a-t-il insisté, remerciant Guardiola et son staff. Ce contraste est frappant avec la fin de son aventure au PSG, où Luis Enrique avait tranché en faveur d’un changement de hiérarchie dans les cages. Là où Paris a choisi de se séparer, City a déroulé le tapis rouge.
La Ligue des champions comme terrain de revanche
Enfin, lorsqu’il a été question de la Ligue des champions, Donnarumma n’a pas caché ses ambitions. « Nous devons toujours rêver grand, avec humilité », a-t-il glissé, rappelant qu’il avait déjà goûté au trophée avec Paris avant d’être mis de côté. Une manière subtile de dire qu’il veut reconquérir l’Europe, mais cette fois avec City, dans un projet qui semble taillé pour lui.
Pour ses anciens supporters parisiens, ces déclarations laissent un goût amer : le gardien de la Squadra Azzurra ne regarde plus en arrière. À peine arrivé à l’Etihad, il s’affirme comme l’un des visages d’un City en quête de rebond continental. Le PSG, lui, appartient désormais à son passé.