Revue de presse PSG : Ligue des champions, blessures…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 16 septembre 2025. La concurrence du PSG dans son souhait de doublé en Ligue des champions, les joueurs du PSG se blessent-ils par peur de se blesser ?, comment expliquer l’accumulation de blessures au PSG ?…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque la concurrence que va devoir affronter le PSG dans sa quête d’une deuxième Ligue des champions consécutive. Depuis l’arrivée du Qatar à la tête du PSG, on se demandait toujours si la saison à venir allait être la bonne, et voilà, elle est arrivée. La victoire de Paris sur l’Inter (5-0), le 31 mai, à Munich, sera de l’histoire ancienne, ce soir, quand les Parisiens vont remettre leur titre en jeu, lance le quotidien sportif. Ils figurent naturellement au premier rang des favoris : même entraîneur, même équipe, et, s’ils y parviennent, mêmes manières. Même si elles semblent dessiner une faille dans l’armure, en cette rentrée, il faut aller au-delà des blessures du moment. Plus que les blessés, qui se remettront, Paris a à s’inquiéter de ses anciennes victimes, qui s’adapteront, et notamment à son contre-pressing et à ses positions changeantes. Mais s’ils restent portés par le même sentiment collectif, ils auront une chance de conserver leur titre face à la meute, souligne L’Equipe. « Alors que la C1 est devenue très ouverte (six vainqueurs différents en sept ans), la meute est menée par les quatre Championnats majeurs qui représentent plus de la moitié du champ (19 équipes sur 36). Malgré le statut de finaliste de l’Inter, l’Italie ne paraît pas aussi prétendante que l’Espagne, l’Angleterre et le Bayern. De ce côté-là, et même si leur densité pourra s’effriter dès les barrages et les huitièmes, qui autorisent les matches entre deux clubs d’un même pays, le PSG va être poursuivi par des grands d’Europe qui ont procédé à des ajustements, parfois à la marge, comme lui. » Si Barcelone a assez confiance en son jeu offensif pour espérer survivre à la même défense, Liverpool a continué d’investir, le Real Madrid a de grandes chances de mieux jouer sous la direction de Xabi Alonso, avec un Kylian Mbappé régénéré, et le Bayern Munich n’a pas beaucoup bougé non plus, analyse le quotidien sportif. Les quatre grands adversaires de Paris sont là, a priori, mais il sera difficile d’oublier le champion du monde des clubs, Chelsea, ni l’Atlético de Madrid, par habitude, ni Arsenal, bien que son jeu se délite au fil des mois, alors que Manchester City est devenue une équipe en reconstruction et instable, conclut L’Equipe.
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Le quotidien sportif évoque aussi les blessures au sein du PSG depuis le début de la saison et se demande si les joueurs du PSG se blessent-ils par peur de se blesser ? Contre Lens, le club de la capitale a vu trois joueurs quitter la pelouse sur blessure, Khvicha Kvaratskhelia, Lucas Beraldo et Kang-in Lee. Si, depuis, les nouvelles sont plutôt rassurantes, Paris traverse, avec les alertes ou blessures ces dernières semaines (entre autres) de Fabian Ruiz, Désiré Doué, Ousmane Dembélé et Khvicha Kvaratskhelia, une séquence douloureuse… Une période anticipée par le duo Luis Campos – Luis Enrique qui, dans ses réunions préparatoires cet été, mesurait déjà les conséquences d’une saison à rallonge et avait acté, pour y remédier, un turnover toujours aussi régulier, de longues plages de repos et une attention particulière portée aux sensations des joueurs. Avec une volonté de ne pas précipiter les délais de retour, avance le quotidien sportif. « Des précautions vaines en ce début de saison. Une épidémie de blessures qui soulève une question : peut-elle nourrir une psychose dans le groupe ? Et alimenter un cercle vicieux ? Parmi les joueurs, l’absence de préparation estivale et le retour immédiat en compétition ont été intégrés comme des facteurs à risque. Des joueurs comme Achraf Hakimi, par exemple, ont lancé leur saison en gérant des douleurs. Certains, comme Vitinha, ont retrouvé rapidement leurs sensations athlétiques. » Les résultats et l’absence de blessures avaient nourri l’an dernier à Paris un cercle vertueux. Dans les contextes plus difficiles, la dynamique s’inverse, lance L’Equipe. Éric Schietequatte, ex-préparateur mental à Amiens et Auxerre, indique : « J’ai travaillé sur un logiciel de recherche canadien « neurotracker » (créé pour les commotions cérébrales) : c’est lorsqu’il y a de la fatigue mentale que le corps est plus sensible à la blessure. Et lorsque le corps est fragilisé, il y a une baisse de la fluidité cérébrale. Quand les joueurs se blessent, c’est souvent que leurs intentions ne sont pas claires. Prenez deux bouteilles en verre, faites-les cogner l’une contre l’autre, celle qui cassera ce sera toujours celle qui prend le coup. » Dans les prochains jours, les joueurs du PSG auraient donc tout intérêt à faire abstraction du contexte pesant, conclut L’Equipe.
De son côté, Le Parisien évoque aussi les blessures au PSG et se demande comment expliquer cette accumulation. Malgré les récentes blessures, le club de la capitale a du répondant, estime le quotidien francilien. Ce dernier indique qu’en Ligue 1, le PSG a de la marge. Il a débuté cette saison avec quatre victoires en quatre matches sans forcer. Le Parisien estime que les champions d’Europe possèdent une marge conséquente sur la concurrence en championnat. À Marseille, l’hypermotivation habituelle des Parisiens constituera une nouvelle fois un obstacle majeur pour les Phocéens, assure le quotidien francilien. « Le manque de rotation et l’impossibilité de compter sur une équipe type, voilà les deux principaux problèmes liés aux blessures. » Avec Lucas Beraldo, forfait pour les deux prochains matches, le PSG perd une possibilité de changement en cours de match et un titulaire en puissance en Ligue 1, avance Le Parisien. Idem pour Lee Kang-in, qui est incertain pour les rencontres contre l’Atalanta et Marseille. En conséquence, les mêmes vont jouer et plus longtemps. Avec la saison 2024-2025 à rallonge, cette sursolicitation accroît les risques de blessures, indique Le Parisien. « Un nouveau pépin de santé tendrait considérablement Luis Enrique, qui dès mercredi va avancer avec le banc le plus « faible » depuis son arrivée au PSG. » Pas sûr que le coach espagnol arrive à coucher plus de 17 noms sur la feuille de match, même si des jeunes comme Noham Kamara ou David Boly pourraient compenser les absences sur blessure. Avec les nombreuses absences en attaque, Ibrahim Mbaye est le seul ailier en cas de force majeure ou d’un Khvicha Kvaratskhelia diminué. Le Parisien explique que voir Achraf Hakimi être aligné plus haut dans le couloir droit est une possibilité. En ce qui concerne l’international géorgien ou Kang-in Lee, les échos indiquent qu’ils pourraient revenir sur les terrains au pire contre Marseille, voire Auxerre une semaine plus tard. Blessé avec l’équipe de France, Désiré Doué est attendu sur le banc contre les Auxerrois pour se donner une chance de jouer contre le FC Barcelone. Même diminué, le PSG paraît encore supérieur à l’Atalanta Bergame, estime Le Parisien. Mais, dès Barcelone, l’équipe de Luis Enrique ne pourra pas s’en sortir avec un onze moins compétitif. Malgré ces pépins physiques, le PSG incarne l’épouvantail et l’équipe à battre dans cette Ligue des champions. « Le regard sur Paris a changé, ce qui peut pousser ses rivaux à rester encore plus derrière ou à tenter de les regarder droit dans les yeux », conclut Le Parisien.