Santos contredit Ancelotti pour Neymar
La non-convocation de Neymar par Carlo Ancelotti continue de faire débat au Brésil. Officiellement, le sélectionneur a évoqué de nouveaux soucis physiques pour expliquer l’absence de l’attaquant. Une version qui suscite interrogations, tant l’ancien joueur du PSG et du Barça semble déterminé à reprendre sa place dans la Seleção en vue du Mondial 2026.
Santos apporte une autre vérité sur Neymar
Revenu dans son club formateur, Neymar bénéficie d’un suivi médical minutieux. Selon le docteur Rodrigo Zogaib, l’attaquant n’a aucun problème majeur et se trouve même « en excellente condition ». Légère gêne à l’adducteur face à Vasco, réglée en quelques jours, et un enchaînement de 90 minutes disputées contre Fluminense sont avancés comme preuves de sa solidité retrouvée. Pour Santos, l’écarter de la Seleção pour raison médicale n’a donc pas de sens.
Depuis sa blessure grave au genou en 2023, Neymar n’avait plus enchaîné autant de matchs complets. Huit rencontres consécutives avec Santos, toutes disputées intégralement, constituent un record récent dans sa carrière. Ses détracteurs pointent souvent sa fragilité chronique, mais ses performances actuelles témoignent d’une régularité qui contraste avec son passé récent en Europe.
Un duel de crédibilité
Le contraste entre le discours d’Ancelotti et celui de Santos interroge. L’entraîneur italien se défend de tout parti pris, mais son choix laisse planer un doute sur la place réelle de Neymar dans ses plans. De leur côté, les dirigeants paulistes insistent : la star est prête et mérite d’être au cœur du projet brésilien. Ce bras de fer met en lumière une divergence qui pourrait peser sur l’équilibre de la Seleção.
Avec 79 buts en 128 sélections, Neymar reste le meilleur buteur de l’histoire du Brésil. À 33 ans, il rêve toujours d’un sacre mondial qui manque à son palmarès. Dimanche, il foulera la pelouse de l’Arena MRV face à l’Atlético-MG, un nouveau test pour prouver qu’il est bel et bien prêt. Pour Ancelotti, le temps presse : l’exclusion prolongée du numéro 10 risque d’alimenter un débat qu’il aurait préféré éviter.