Un nouveau 9 à Lyon (enfin) !
C’est un aveu qui en dit long, et il vient du sommet du club. « Il nous manque un numéro neuf ». La phrase, lâchée par le directeur général Michael Gerlinger sur RMC, a eu l’effet d’une bombe. Elle confirme ce que tous les supporters pensaient tout bas : le mercato de l’OL s’est terminé sur une fausse note. Le départ contraint de Georges Mikautadze n’a pas été compensé à la hauteur des attentes. Mais cette confession n’est pas qu’un simple constat d’échec. C’est aussi une promesse.
Un joker dans le viseur de Lyon ?
Car Lyon n’a pas abdiqué. Malgré la fermeture du marché, le club explore activement deux pistes pour renforcer son attaque : signer un joueur libre ou activer la fameuse carte du « joker » en allant piocher dans un autre club de Ligue 1. La direction travaille sur plusieurs options, consciente que l’effectif actuel, avec le seul Martín Satriano comme spécialiste du poste, est trop léger pour tenir le rythme d’une saison avec la Ligue Europa.
Mais pas question de se précipiter. Le club ne veut pas « détruire l’état d’esprit extraordinaire actuel », comme l’a précisé Gerlinger. Paulo Fonseca a même refusé un joueur dans les dernières heures du mercato, car il n’était « pas convaincu ». La future recrue devra être un vrai plus, un joueur capable de s’intégrer rapidement à un collectif qui a déjà trouvé ses marques.
L’ombre de Mikautadze plane toujours
Cette quête d’un buteur est la conséquence directe d’un crève-cœur estival. L’OL n’a jamais voulu vendre Mikautadze, mais les contraintes financières ont eu raison de la logique sportive. Le club a dû choisir entre lui et Malick Fofana, et c’est le Géorgien qui a été sacrifié. Un départ qui a laissé un « vide immense », selon les propres mots de la direction.
L’OL est donc face à un dilemme. Faut-il casser sa tirelire pour un joker, au risque de déséquilibrer des finances fragiles ? Ou faire confiance aux jeunes et attendre janvier ? La direction semble pencher pour la première option, à condition de trouver la perle rare. Les supporters, eux, retiennent leur souffle. Ils savent que l’avenir de leur saison pourrait bien se jouer dans les jours qui viennent.