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Rabiot hué à Paris : la sortie cash de Deschamps

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Le Parc des Princes n’oublie jamais. Mardi soir, lors de la victoire des Bleus face à l’Islande (2-1), une séquence a cristallisé les tensions entre un joueur et son ancien public. Adrien Rabiot, entré à vingt minutes de la fin, a été copieusement sifflé par les supporters parisiens. Une réaction qui témoigne d’une rancœur tenace, plusieurs années après le départ controversé du milieu de terrain de la capitale.

La colère du public parisien visait clairement l’ancien Titi. Rabiot, désormais joueur de l’AC Milan, traîne encore cette réputation d’enfant du club parti en claquant la porte. Les cicatrices de son départ houleux du PSG, marqué par des tensions contractuelles et des déclarations fracassantes, n’ont manifestement pas eu le temps de se refermer dans le cœur des ultras parisiens.

Un Deschamps cash et protecteur

Didier Deschamps n’a pas mâché ses mots au micro de TF1. « C’est inacceptable », a tranché le sélectionneur, visiblement agacé par ce qu’il considère comme un manque de respect envers l’institution. Pour DD, la règle est simple : un joueur qui porte le maillot bleu mérite le soutien, peu importe son passé en club. « C’est l’équipe de France, il est Français, comme tous les joueurs », a-t-il martelé avec sa franchise habituelle.

L’histoire se répète. En 1996 déjà, Reynald Pedros avait subi le même traitement au Parc, sous les yeux d’un certain… Didier Deschamps, alors capitaine des Bleus. Une ironie du sort qui donne une résonance particulière à la sortie du sélectionneur. Cette mémoire collective parisienne, tantôt cruelle tantôt passionnée, fait partie du folklore des rassemblements à domicile.

Rabiot aura-t-il le dernier mot ?

La réponse d’Adrien Rabiot est passée par ses crampons. Un tacle décisif en fin de match qui a fait taire momentanément les sifflets. Symbolique. Le milieu de terrain peut désormais rentrer sereinement à Milan, où l’accueil sera certainement plus chaleureux. Mais le message de Deschamps est clair : tant qu’il sera sélectionneur, aucun de ses joueurs ne devra subir ce type d’hostilité en équipe de France. Une ligne rouge fermement tracée.

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