Rabiot balance sur l’OM depuis Milan
Maintenant qu’il porte les couleurs rossoneri, Adrien Rabiot n’a plus sa langue dans sa poche. Vingt-quatre heures après l’officialisation de son transfert à l’AC Milan, l’ancien milieu marseillais laisse éclater sa frustration. L’international français ne digère toujours pas la façon dont l’OM l’a éjecté cet été. Une incompréhension totale qui pousse désormais l’entourage du joueur à livrer sa version des faits.
Son clan balance sur Rulli
Car c’est bien le clan Rabiot qui se lâche dans les colonnes du Parisien. Selon ses proches, l’ancien Parisien n’était même pas à l’origine de l’altercation dans le vestiaire après Rennes. « Au départ, c’est le gardien Rulli qui voulait se battre et Adrien a d’abord voulu calmer les choses avant que tout ne dégénère », révèle un proche du joueur. Une version qui contredit la communication officielle marseillaise.
L’entourage de Rabiot enfonce le clou et dénonce l’attitude de la direction. « Il avait des bonnes relations avec ses dirigeants, notamment le directeur sportif Mehdi Benatia. C’est vraiment l’incompréhension qui domine », poursuit la même source. Le message est clair : Rabiot se présente en victime d’une injustice, éjecté pour une bagarre qu’il aurait tenté d’apaiser plutôt que d’attiser.
Rabiot « reste interloqué »
Cette contre-attaque révèle surtout l’amertume du joueur face à la rapidité de sa mise à l’écart. « Quand tout s’est enflammé publiquement, il avait refusé de s’exprimer en pensant que tout allait se calmer« , confie son entourage. Une stratégie du silence qui s’est retournée contre lui, l’OM ayant rapidement jeté de l’huile sur le feu médiatique.
Le clan Rabiot s’interroge ouvertement sur les motivations marseillaises. Aurait-on assisté au même épilogue si les événements avaient eu lieu en septembre, sans possibilité de vente ? La question mérite d’être posée. Pour l’instant, Rabiot tente de tourner la page milanaise, mais l’épisode marseillais laissera visiblement des traces. Difficile de croire à un malentendu quand les deux camps campent sur des versions aussi opposées.