Revue de presse PSG : Dembélé, Chevalier, Toulouse…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 30 août 2025. L’heure de la confirmation pour Dembélé, Chevalier découvre un nouveau métier au PSG, le PSG veut poursuivre sa montée en puissance contre Toulouse…
Dans son édition du jour, L’Equipe fait un focus sur Ousmane Dembélé. Le numéro 10 du PSG a réalisé la meilleure saison de sa carrière lors de l’exercice 2024-2025 (35 buts et 14 passes décisives en 53 matches). « Ce bilan bouleverse aussi les regards. À 28 ans, le voilà mis au défi de confirmer que cette parenthèse enchantée n’était pas une anomalie mais la traduction d’un épanouissement dans le jeu, son envol à l’hiver coïncidant avec son replacement dans l’axe par Luis Enrique« , avance le quotidien sportif. Le début de saison du champion du monde 2018 – aucun but, une passe décisive en trois matches officiels et des prestations au mieux moyennes avant le déplacement à Toulouse samedi soir – ne plaide pas en sa faveur. Il serait toutefois injuste de le dissocier du panorama parisien qui veut qu’aucun champion d’Europe n’affiche encore un état de forme potable. Comme ses coéquipiers, « Dembouz » a coupé trois semaines au lendemain de la Coupe du monde des clubs, indique L’Equipe. « L’intéressé en est conscient et il ne nourrit pas d’appréhension. Depuis quelques années, il a trouvé un environnement qui tourne (diététicien, prépa physique, kiné personnel, travail vidéo…) et il n’entend pas toucher à sa recette. Et puis, mine de rien, derrière sa légèreté légendaire il a atteint une certaine maturité, renforcée par sa paternité. » Ousmane Dembélé est le facteur X de ce PSG entré dans l’histoire et rien ne pourra l’effacer. Les responsabilités placées en lui, loin de l’inhiber et malgré les doutes de certains en interne, l’ont métamorphosé. Il a aimé ça, cela lui a fait énormément de bien et il entend rester dans cette dynamique et cette exigence, assure le quotidien sportif. Aujourd’hui, au club, personne ne croit à la thèse du feu de paille, au contraire. Des contacts avaient été pris avec plusieurs attaquants au début de l’été mais il n’a pas été donné suite. Luis Enrique maintient sa confiance totale en son n° 10. Aux yeux du staff et de la direction, c’est lui le patron technique, et cela va bien au-delà des stats. Son attitude sans ballon est citée en exemple, dans le fil de la mentalité collective voulue par le coach. Ce dernier a passé ses premiers mois à le harceler pour qu’il respecte son travail de pressing et de replacement : ce Dembélé, c’est aussi son œuvre. À l’aube de cette « saison d’après », la seule inconnue concerne les répercussions d’un éventuel sacre au Ballon d’Or. L’intéressé n’a jamais couru après et n’en fait pas une fixation. Il laisse son entourage s’en occuper, conclut L’Equipe.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur Lucas Chevalier. En signant au PSG, le gardien a changé de dimension et presque de métier. En effet, l’ancien Lillois est beaucoup moins sollicité que lors de sa période lilloise, lui qui n’a pas subi un seul tir cadré lors des deux premières journées de Ligue 1. À la Beaujoire, Lucas Chevalier est à créditer de 15 passes. Contre Angers, il a fini le match avec 13 transmissions. C’est évidemment bien loin de la moyenne d’un joueur de champ parisien, mais ça démontre une relative participation au jeu, en plus de ses quelques interventions, comme pour détourner ce centre de Yassine Benhattab en première période contre Nantes, souligne le quotidien francilien. L’enjeu pour Lucas Chevalier est donc de maintenir sa concentration, que ce soit pour assurer les quelques transmissions qui passent par lui ou pour être prêt à sortir sur les rares offensives adverses. Le numéro 30 du PSG, 96 arrêts au compteur la saison dernière en Ligue 1 avec le LOSC, va donc surtout devoir travailler la tête, pour ne jamais perdre le fil de ces matchs si particuliers. Lors de ces matches où il est très peu sollicité, il y a le spectre de l’erreur grossière, ces boulettes coupables qui ont trop longtemps alimenté les doutes autour de Gianluigi Donnarumma : une faute de main, une sortie hasardeuse sur un ballon aérien ou une expulsion après être intervenu en retard sur l’avant-centre adverse. Et voici que l’attention et les débats se déportent sur le gardien, malgré l’après-midi tranquille de son équipe, avance Le Parisien.
Le quotidien francilien évoque aussi le match entre Toulouse et le PSG ce samedi soir (21h05, Ligue 1 +). La partie à Toulouse ne devrait pas déroger à la règle du match de préparation amélioré, sans véritable frisson comme l’étaient les sorties à la Beaujoire et face à Angers. Deux fois 1-0, deux buts en seconde période, pas un de plus, parce que le mécanisme de l’attaque reste toujours le plus compliqué à installer, indique Le Parisien. « Défendre, tous les footballeurs savent faire. Attaquer, c’est de l’horlogerie, de l’art et du talent et le manque de précision dans ces trois domaines d’Ousmane Dembélé la semaine dernière, avec notamment un pénalty raté, explique les difficultés du moment. Elles sont passagères et sans conséquence et quand son génie se sera rassemblé, il redeviendra une terreur. Et Paris avec. » Même en rodage, le PSG voit l’exigence monter d’un cran en affrontant ce Toulouse invaincu, surprise du lancement de cette nouvelle édition du Championnat de France. Ce n’est pas plus mal pour Paris, sans doute bien plus en jambes qu’à Nantes il y a presque deux semaines et qui a besoin de vents contraires pour se tester. Ni les Canaris ni les Angevins, proposant un football d’une rare faiblesse et d’intentions tout aussi faméliques, n’ont osé le bousculer, estime le quotidien francilien. « Il s’agirait que sa nouvelle couronne, la Ligue des champions, n’oblige pas le Championnat de France à déployer une tenue de camouflage. la Ligue 1 mérite mieux que les deux premières oppositions en forme d’allégeance vécues par l’équipe de Luis Enrique« , conclut Le Parisien.