OM : Rabiot exclu, sa mère dézingue la direction et De Zerbi
La violente altercation survenue entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe a récemment conduit à la mise à l’écart des deux joueurs à l’Olympique de Marseille. Une décision justifiée par le président Pablo Longoria, qui évoquait auprès de l’AFP « un événement d’une gravité et d’une violence inouïes ».
Cette version a cependant été vivement contestée par Véronique Rabiot, mère et agente du milieu de terrain tricolore. « Un joueur comme Adrien, on ne peut pas le sortir de l’équipe pour une altercation dans le vestiaire », a-t-elle déclaré à RTL. « Dans le monde du football, tout le monde ment, et tout le monde sait que tout le monde ment. Bien sûr qu’ils mentent. De toute façon, la finalité dans le monde du football, c’est toujours une question d’argent. »
« Ils sont incapables de contrôler leurs émotions »
La femme d’affaires a également critiqué les choix des dirigeants phocéens, qui ont décidé de se séparer de Rabiot comme de Rowe cet été en les plaçant sur la liste des transferts : « Prendre une décision comme ça, qui est complètement lunaire, c’est aussi mettre l’équipe en difficulté. Je pense vraiment que le président et le directeur du football ont un costume trop grand pour eux. (…) Je pense qu’ils ne sont pas à leur place, qu’ils n’ont pas le profil du poste, et qu’ils sont dévorés par leur orgueil et leur ego surdimensionné, et qu’ils sont incapables de contrôler leurs émotions. »
La mère du vice-champion du monde 2022 a aussi épinglé l’entraîneur Roberto De Zerbi, qu’elle juge loin d’avoir montré un comportement exemplaire. « Quant au coach, le premier à hurler, à crier, à être violent, c’est bien lui ! A deux doigts se battre avec Unai Emery en préparation ? Mais bien sûr ! Et ça, ça m’a choqué. Là, il a respecté le club ? Un entraîneur ne doit pas le faire. On en a parlé, il a été sanctionné ? Non. Si on veut vraiment que les joueurs soient exemplaires, il faut être exemplaire soi-même. On ne peut pas demander aux autres ce qu’on n’est pas capable de faire. C’est un principe d’éducation. (…) Trancher en faveur du coach par rapport à Adrien ? C’est moins problématique de changer un joueur que l’entraîneur… Ah, je n’y avais pas pensé ! Effectivement… C’est lui ou c’est moi. Possible », a conclu Véronique Rabiot pour La Provence ce vendredi.