Donnarumma écarté, un gardien italien moque le PSG
La décision du Paris Saint-Germain de recruter Lucas Chevalier comme nouveau gardien numéro un a provoqué un vif débat, en particulier après la mise à l’écart de Gianluigi Donnarumma. Ce dernier, figure clé du quadruplé historique du club en 2024-2025, semblait pourtant solidement installé dans les cages parisiennes. Mais faute d’accord pour prolonger son contrat, à un an de son terme, le PSG a décidé de tourner la page et de miser sur l’ancien portier lillois.
Ballotta démonte le choix Chevalier et défend Donnarumma
C’est Marco Ballotta, figure emblématique du football italien, qui a livré un jugement sans détour sur ce choix. L’ex-gardien de la Lazio ne comprend pas la décision de se passer de Donnarumma, estimant que le Français d’adoption reste “l’un des trois meilleurs gardiens du monde”. S’il reconnaît que Chevalier “peut être bon avec ses pieds”, Ballotta le considère davantage comme un “gardien de foot à cinq”, une référence peu flatteuse pour pointer le manque supposé de garanties au plus haut niveau.
Ballotta critique également une tendance moderne qu’il juge excessive : privilégier les gardiens capables de jouer au pied, au détriment de qualités essentielles comme la lecture du jeu aérien ou la capacité à réaliser des arrêts décisifs. Pour lui, cette mode finira par passer et le poste retrouvera ses fondamentaux. “Un gardien doit d’abord être un gardien”, a-t-il insisté, tout en rappelant que Donnarumma a déjà démontré une force mentale hors du commun.
Le style de jeu dans le viseur
Mis à l’écart pour la Supercoupe d’Europe face à Tottenham, Donnarumma se retrouve désormais sur le marché. Selon Fabrizio Romano, son départ du PSG est acté, que ce soit cet été ou en 2026. Manchester United et Manchester City seraient intéressés, la deuxième piste dépendant d’un éventuel départ d’Ederson.
Ce dossier illustre un virage stratégique du PSG, prêt à sacrifier un cadre pour imposer une nouvelle philosophie de jeu. Reste à savoir si Chevalier saura faire taire les sceptiques et prouver qu’il peut s’imposer au plus haut niveau. Pour Ballotta, le doute est permis, mais le terrain, seul juge, livrera son verdict dès les premières échéances de la saison.