PSG : Donnarumma mis sur la touche, c’est fini

Le message ne pouvait pas être plus clair de la part du PSG. Gianluigi Donnarumma vit ses dernières heures dans la capitale et la direction parisienne a décidé de ne plus jouer la comédie. L’Italien se retrouve dans une position intenable qui ne laisse plus de place au doute sur son avenir immédiat. Une situation qui marque un tournant radical dans la gestion de ce dossier sensible.

Donnarumma écarté du groupe pour la Supercoupe

Le couperet est tombé : Donnarumma ne figure pas dans le groupe retenu pour affronter Tottenham mercredi en Supercoupe d’Europe. Une mise à l’écart qui sonne comme un ultimatum déguisé de la part de Luis Enrique et de sa direction. Lucas Chevalier, recruté pour 40 millions d’euros la semaine dernière, récupère immédiatement les clés du poste et sera aligné d’entrée contre les Spurs.

Cette stratégie parisienne vise à pousser l’ancien gardien du Milan AC vers un départ dès cet été. Avec un contrat qui expire en 2026, le PSG préfère récupérer une indemnité de transfert plutôt que de le laisser partir libre l’année prochaine. Manchester United et Chelsea surveillent attentivement la situation, conscients de l’aubaine que représente un gardien de ce niveau.

Un jeu de poker dangereux

Cette approche frontale comporte néanmoins des risques considérables pour Paris. En mettant la pression sur Donnarumma, la direction joue avec le feu et pourrait revivre le scénario Mbappé d’il y a deux ans. Le gardien italien risque de se braquer et de décider de rester coûte que coûte, créant une situation explosive dans le vestiaire avec Chevalier.

L’attitude parisienne surprend d’autant plus qu’elle vise un joueur décisif dans la conquête du triplé historique la saison dernière. Certes, le football de haut niveau obéit à des logiques politiques et stratégiques implacables, mais cette méthode radicale étonne par sa brutalité. Donnarumma découvre amèrement que la reconnaissance n’existe pas éternellement dans le milieu, même après avoir porté le club au sommet européen. Une leçon cruelle qui confirme les lois impitoyables du mercato moderne.