Textor et Lyon dans la tourmente, un transfert fictif révélé
Un nouvel imbroglio agite les relations entre l’Olympique Lyonnais et Botafogo. Depuis le départ de John Textor, ancien propriétaire des deux clubs remplacé à Lyon par Michele Kang, Botafogo réclame pas moins de 73 millions d’euros à l’OL. Le club brésilien accuse Lyon d’avoir mené des transferts défavorables entre les deux équipes, alors même que Lyon était interdit de recruter par la DNCG.
Dès son arrivée, John Textor a orchestré plusieurs transferts entre Botafogo et Lyon. En février, Eagle Football a dévoilé que Lyon détenait les droits économiques de trois joueurs venus de Botafogo, dont Luiz Henrique, pour près de 100 millions d’euros. Pourtant, Luiz Henrique n’a jamais porté le maillot lyonnais : il a été directement transféré du Brésil au Zenit (Russie), et les 33 millions d’euros de ce transfert ont été versés à l’OL.
L’identité des deux autres joueurs concernés reste floue. Parmi eux pourrait se trouver Lucas Perri, gardien acheté par Lyon puis revendu à Leeds, sans que l’on sache clairement s’il fait partie de ces opérations mystérieuses. Plus récemment, le média brésilien Globo a révélé que John Textor avait également acquis pour 7,6 millions d’euros les droits économiques de Jefferson Savarino, ailier de Botafogo, alors que Lyon était interdit de recruter, un transfert fantôme resté jusqu’ici secret.
Les révélations de Savarino
Jefferson Savarino a lui-même confirmé qu’il aurait pu rejoindre Lyon, mais a choisi de rester en Amérique. « On m’a proposé de partir en début d’année (2025), mais j’ai décidé de rester. En mars, Botafogo m’a proposé de renouveler mon contrat, et lors de cette présentation, j’ai eu l’opportunité d’aller à Lyon, mais la décision finale a été prise en juillet. J’ai finalement choisi de rester à Botafogo avec ma famille », a-t-il expliqué après la victoire de son club en Coupe du Brésil.
Ce transfert, au cœur de tensions grandissantes, pourrait avoir de lourdes conséquences juridiques et financières dans les semaines à venir. Botafogo réclame des comptes à Lyon, tandis que la justice brésilienne suit de près le dossier. Affaire à suivre.