Les 30 nommés du Ballon d’Or face à une nouveauté majeure

Chaque année, la publication de la liste des 30 nommés pour le Ballon d’Or crée l’attente, puis le débat. L’édition 2025 ne fera pas exception, d’autant que le contexte s’y prête : une saison sans grande compétition internationale, des favoris en perte d’évidence, et une densité de performances individuelles à couper le souffle. Pourtant, au-delà de ces considérations sportives, une nouveauté discrète s’est invitée dans le processus, suscitant déjà la curiosité des suiveurs avertis.

Un nouveau critère qui bouleverse la course au Ballon d’Or

Contrairement à ce que le titre pourrait laisser croire, la nouveauté ne concerne ni le format, ni le nombre de nommés. Mais elle est bien réelle : France Football a ajusté ses critères d’évaluation. Désormais, les votants sont incités à accorder plus de poids à l’influence collective du joueur, au-delà de ses seules statistiques individuelles. Cette orientation, introduite en collaboration avec l’UEFA, vise à valoriser ceux qui transforment un groupe par leur présence, leur leadership ou leur intelligence de jeu.

Ce glissement s’inscrit dans une volonté assumée de rééquilibrer les jugements. Trop longtemps, les critères semblaient favoriser les buteurs ou les profils spectaculaires. En 2025, les milieux organisateurs, les défenseurs stratèges et même les gardiens influents pourraient ainsi gagner en visibilité. Ce changement pourrait aussi renforcer la légitimité du prix, parfois contesté pour sa trop grande subjectivité.

Les 30 nommés connus jeudi prochain

Ce nouvel équilibre risque cependant de bousculer certaines hiérarchies. Un joueur ultra-décisif mais perçu comme peu impliqué dans le collectif pourrait en pâtir. À l’inverse, des profils plus discrets mais indispensables au système de leur équipe pourraient tirer leur épingle du jeu. Le message est clair : le Ballon d’Or ne doit plus récompenser uniquement le plus spectaculaire, mais celui qui fait vraiment gagner.

Reste à voir si cette inflexion sera perceptible dès cette année. La liste des 30 nommés, attendue le 7 août, sera déjà un bon indicateur. Et le classement final, lui, révélera si l’influence collective a su s’imposer comme critère décisif ou si les vieux réflexes ont la peau dure.