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Revue de Presse PSG : Achraf Hakimi, procès…

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Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 2 août 2025. Achraf Hakimi sous la menace d’un procès pour viol, les dernières révélations…

Dans son édition du jour, L’Equipe apporte ses révélations sur l’affaire Achraf Hakimi. Le parquet de Nanterre a réclamé contre le joueur du PSG un procès pour viol devant la cour criminelle départementale. Des faits qui remontent à février 2023. Le dimanche 26 février 2023, la victime, Amélie (prénom modifié), a déposé une main courante. Elle a affirmé s’être rendue au domicile du Marocain dans la nuit du 24 au 25 février 2023, après avoir échangé sur Instagram, et s’est vu infliger une pénétration digitale non-consentie. Dans un premier temps, elle n’avait pas voulu porter plainte et avait refusé les examens gynécologiques et toute assistante. Mais quelques jours plus tard, sous l’insistance des enquêteurs, elle a finalement été entendue ainsi que son amie (Nadia) venue la chercher en voiture le soir des faits. Toujours selon L’E, Amélie a fourni les SMS qu’elle a envoyé en temps réel à son amie tandis qu’elle était chez le défenseur. « ‘c très grave’ (1h50) ; ‘je rentre, c très grave’ (2h18) ; ‘Je t’en supplie, depeche toi, c tres grave, il me viole, la vie de ma mère’ ; ‘j’arrive pas à partir’ (2h22). Mais au fil de l’enquête, les enquêteurs tomberont également sur des messages échangés entre les deux jeunes femmes avant l’arrivée d’Amélie chez Hakimi. Des discussions qui racontent une autre histoire. 0h48 :  ‘Ah j’ai le démon mdrr’, écrit Amélie à son amie. Laquelle lui conseille d’écouter ‘À l’abri’ de Fresh la peufra, qui commence ainsi : ‘J’ai pas eu le choix, Que prendre ce risque pour mettre la miff (la famille) à l’abri.’ Nadia lui suggère d’arriver en ‘mode femme fatale’. ‘Essaie de choper les codes et tout’, lui intime-t-elle dans un message troublant ; ‘on va aller le dépouiller’ ; ‘on est des meufs de la cailler (la calle, la rue en espagnol)’. Quelques jours plus tard, lorsque l’affaire s’emballera, Nadia demandera à Amélie ‘quels messages elle a montrés aux flics pour savoir si je peux en supprimer certains‘. »

À l’époque, pour le clan Hakimi, ces messages sont la preuve d’un chantage ou d’un repérage pour un futur cambriolage. D’où la tentative de racket évoquée par l’avocate d’Achraf Hakimi en mars 2023. Amélie et Nadia évoqueront des « plaisanteries » et de « l’humour noir » liés au stress de la rencontre. Depuis, deux versions des faits s’opposent. Lors de l’audition de mars 2023, Achraf Hakimi explique qu’ils se sont embrassés à plusieurs reprises lors de cette soirée avant que la femme lui précise qu’il ne se passerait plus rien. « J’ai respecté sa position. J’ai dit OK. » assure le latéral droit avant de faire remarquer à la jeune femme qu’il se faisait tard et qu’il avait entraînement le lendemain. Pour Me Colin, l’avocat d’Hakimi, le récit de la plaignante présente de nombreuses zones d’ombre. « Ainsi, le soir des faits, aurait-elle par exemple envoyé des textos à sa copine – ‘Je rentre’ ; ‘c’est très grave’ – pour finalement ne partir que onze minutes plus tard, après avoir pris le temps de faire un ultime bisou au footballeur sur le seuil de sa maison. La juge aussi tentera d’y voir plus clair : ‘Quand vous dites: ‘C’est très grave’, à quoi faites vous allusion?’ ‘Je ne me rappelle plus trop’, répondra Amélie. Questionnée aussi sur les messages qu’elle envoie instantanément à sa copine comme ‘il me viole’ ou ‘j’arrive pas à partir’, elle soutiendra : ‘C’est une façon de parler’. »

Entendu en avril 2023, son ancien coéquipier Kylian Mbappé a assuré avoir discuté des faits avec Achraf Hakimi : « Il m’a dit qu’il y avait eu des caresses mutuelles sur des parties intimes, mais qu’à aucun moment, il n’avait ressenti un refus de la part de cette jeune femme (…) Il m’a dit que finalement ils n’avaient pas couché ensemble sans me dire pour quelle raison. » Hakimi se justifiera devant la juge : « Ce que j’ai dit à Kylian, [c’est que] caresses intimes, ça ne veut pas dire que j’ai mis les doigts. Pour moi c’est toucher le dos, le cou, embrasser, lui toucher les cheveux, pour moi c’est ça. » Aujourd’hui, le numéro 2 parisien est convaincu qu’on a voulu « exploser » sa vie. La juge d’instruction doit désormais décider : suivre les réquisitions de renvoi du parquet ou accorder un non-lieu au footballeur. Interrogé hier soir, le PSG a renvoyé son communiqué de mars 2023 dans lequel il expliquait « apporter son soutien » à son joueur et « faire confiance à la justice. »

De son côté, Le Parisien évoque aussi la menace d’un procès pour Achraf Hakimi. « Le parquet de Nanterre vient de réclamer la mise en accusation d’Achraf Hakimi devant la cour criminelle départementale des Hauts-de-Seine pour être jugé pour viol. Des faits que l’intéressé a toujours contestés. C’est désormais au juge d’instruction de confirmer ou non les termes du réquisitoire définitif de l’accusation, signé le 1er août. » Le joueur risque jusqu’à quinze ans de prison en cas de procès pour viol. Une affaire qui remonte à février 2023. Après des échanges sur Instagram, la plaignante de 24 ans s’est rendue au domicile du joueur, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), pour une première rencontre à bord d’un véhicule VTC Uber commandé par le joueur. « Selon la plaignante, Achraf Hakimi l’aurait embrassée sur la bouche et les seins à travers ses vêtements, en passant outre son consentement. La jeune femme aurait fait part au joueur de ses protestations mais ce dernier aurait poursuivi ses attouchements jusqu’à lui imposer un viol. Après une étreinte forcée, elle serait parvenue à repousser le joueur avec son pied avant de réussir à quitter les lieux. Là, sous le choc, elle aurait envoyé un SMS à une amie pour lui demander de venir la chercher. Cette dernière avait confirmé les propos et l’état de la victime alléguée devant les policiers », résume LP. Le jour même, la jeune femme aurait dénoncé des faits de viol dans un commissariat de la région parisienne sans toutefois déposer formellement de plainte. Puis le 3 mars 2023, Achraf Hakimi avait été mis en examen pour « viol » par un juge d’instruction et placé sous contrôle judiciaire. Lors des auditions, le Marocain avait nié toute agression ou viol.

Le 8 décembre 2023, le joueur parisien avait été confronté pour la première fois à son accusatrice dans le bureau du magistrat instructeur. L’occasion pour cette dernière de réitérer ses accusations et Achraf Hakimi ses dénégations. Tout au long de l’instruction, le footballeur avait défendu la thèse d’une machination montée par son accusatrice à des fins financières. « Ils voulaient me faire chanter et c’est pour ça qu’on a porté plainte et ça se passe bien. La justice a plutôt bien géré les choses », avait-il déclaré. Mais, avec les réquisitions de renvoi devant la cour criminelle, le parquet semble pourtant avoir suivi la version de l’accusatrice. Me Rachel-Flore Pardo, avocate de la partie civile, a réagi à cette nouvelle : « Ma cliente accueille cette nouvelle avec un immense soulagement. Rien dans ce dossier ne permet de caractériser une tentative de racket. Nous ne tolérerons aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation, comme c’est encore malheureusement trop souvent le cas pour les femmes qui ont le courage de dénoncer les faits de viol dont elles sont victimes. » De son coté, l’avocate du joueur, Me Fanny Colin, estime que ces « réquisitions sont incompréhensibles et insensées au regard des éléments du dossier. Celui-ci établit les mensonges de la plaignante, en particulier par les expertises psychologiques menées sur elle (…) Nous demeurons, avec Achraf Hakimi, aussi sereins qu’à l’ouverture de la procédure. Si ces réquisitions devaient être suivies, nous exercerions évidemment toutes les voies de recours. »

Youtube : Canal Supporters Paris

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