40M€ sur la table : l’OL cède à la tentation pour sa pépite

L’été est brûlant à Lyon. Après les adieux d’icônes comme Alexandre Lacazette et Rayan Cherki, et le départ de Thiago Almada, on pensait que le plus dur était passé. Le club a traversé l’épreuve de la DNCG et semblait pouvoir construire plus sereinement. Pourtant, la machine à vendre ne s’est pas arrêtée. Un autre joueur majeur de l’effectif, l’un des plus prometteurs, est en train de faire ses valises. Un nouveau coup dur pour les supporters, qui voient leur équipe se délester de ses meilleurs éléments les uns après les autres.

Malick Fofana, direction Everton

Ce joueur, c’est Malick Fofana. La pépite belge, arrivée il y a à peine quelques mois pour 17 millions d’euros, est en négociations très avancées avec Everton. Selon les informations de Fabrizio Romano, le club de Premier League a transmis une offre officielle aux dirigeants lyonnais et discute déjà des termes du contrat avec l’entourage du joueur. L’Équipe évoque même un montant qui pourrait atteindre 36 millions d’euros, bonus compris, alors que l’OL en espérerait 40. L’affaire semble en très bonne voie.

Ce départ, aussi douloureux soit-il pour le projet sportif, était presque prévisible. Dans la situation financière actuelle de l’OL, il était difficile d’imaginer le club refuser une telle plus-value sur un joueur recruté si récemment. Fofana était l’actif le plus « bankable » de l’effectif, le joueur capable de ramener rapidement une somme conséquente dans les caisses. Sa vente va permettre au club de respirer et de finaliser d’autres opérations.

Un mal nécessaire pour l’OL ?

On connaît la chanson : pour acheter, il faut vendre. Et Lyon vend. Beaucoup. Ce départ de Fofana s’inscrit dans une logique de survie économique. Le club se sépare d’un talent immense, mais il s’assure une bouffée d’oxygène indispensable pour se reconstruire. C’est un sacrifice, un de plus, mais un sacrifice calculé. Le timing est surprenant, mais la finalité, elle, ne l’est pas.

Reste la déception de voir un joueur de ce calibre, qui semblait promis à un club comme Liverpool, son club de cœur, rejoindre une équipe de milieu de tableau en Angleterre. C’est le signe d’une réalité cruelle pour l’OL : le club n’est plus en position de retenir ses meilleurs talents face à la puissance financière de la Premier League, même face à des écuries moins prestigieuses. La saignée continue, et chaque départ ressemble un peu plus à un pas en arrière.