Luis Enrique défendu… par un adversaire du PSG
Il est devenu en quelques heures l’entraîneur le plus critiqué du football européen. Après avoir giflé un joueur de Chelsea à la fin de la finale de la Coupe du monde des clubs, perdue par le PSG (0-3), Luis Enrique fait face à un tollé. Pour beaucoup, cet accès de violence est inexcusable, même dans un contexte de frustration sportive. S’il ne devrait écoper que d’une amende, le technicien espagnol est pointé du doigt pour son comportement indigne d’un éducateur.
Un hommage inattendu venu d’Auxerre
Et pourtant, au milieu du vacarme, une voix s’élève. Ou plutôt, s’est élevée avant même l’incident. Dans une interview accordée récemment à Flashscore, Christophe Pélissier, entraîneur de l’AJ Auxerre, a tenu à saluer le travail de Luis Enrique au PSG. Il l’a même désigné comme son modèle actuel, insistant sur l’intelligence collective de ses équipes. « Il faut s’inspirer des meilleurs. Paris est la meilleure équipe du monde », affirmait-il, quelques jours avant que l’Espagnol ne déraille à New York. Ces propos prennent aujourd’hui une résonance toute particulière.
Le clin d’œil n’est pas anodin. Pélissier n’est pas un admirateur de façade : il fait partie des rares coachs à avoir tenu tête au PSG cette saison. Son Auxerre avait réussi un nul courageux à l’Abbé-Deschamps, avec une équipe solidaire et disciplinée. Pour lui, ce que construit Luis Enrique dépasse les individualités. C’est un projet global, fondé sur le collectif, le pressing, la structure. Et même après une gifle de trop, cela reste, à ses yeux, un exemple à suivre. « C’est vraiment ma source d’inspiration sur l’idée qu’il veut faire d’une équipe », a-t-il ajouté.
Luis Enrique reste une référence en Ligue 1
Ce soutien implicite met en lumière la perception contrastée du travail d’Enrique. Si certains l’accusent de déraper, d’autres voient en lui un bâtisseur méthodique, capable d’amener une équipe de stars à fonctionner comme un bloc. Et cela ne passe pas inaperçu dans les vestiaires de Ligue 1. Même si les faits du MetLife Stadium entachent son image, Luis Enrique conserve une aura intacte auprès de ses pairs.
Il reste à savoir si cette admiration survivra aux prochaines semaines. L’Espagnol devra répondre de son geste devant les instances. Mais au moins, dans cette tempête, il sait qu’il n’est pas totalement seul. Certains collègues, sans même le vouloir, continuent de l’ériger en modèle.