Wenger coincé face à Klopp
S’il se trouvait encore sur un banc, Arsène Wenger tiendrait sans aucun doute un autre discours. Aujourd’hui, l’ancien coach français notamment d’Arsenal se montre dithyrambique au sujet de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes.
« C’est une compétition fantastique, juge le responsable du développement à la Fifa dans un entretien à la BBC. J‘ai le sentiment qu’elle était nécessaire. » Pour quelqu’un employé et payé par la Fédération internationale, on n’en attendait pas moins.
L’Alsacien de 75 ans n’allait pas abonder dans le sens de l’Allemand Jürgen Klopp. L’ex-manager de Liverpool, jusqu’en 2024, a récemment fermement critiqué la Coupe du monde des clubs « la pire idée jamais conçue dans le football. »
A la botte de la Fifa
Jürgen Klopp pointait la compétition comme un élément supplémentaire et aggravant du calendrier international du football. Tout entraîneur sensé ne peut accepter un accroissement des rencontres comme risque évident de fatigue et de blessures pour ses joueurs.
Depuis une dizaine d’années, Pep Guardiola, Carlo Ancelotti, pour ne citer qu’eux, demandent aux instances du football d’arrêter le massacre, suivis par une immense majorité des joueurs.
Arsène Wenger en est parfaitement conscient mais il joue le directeur commercial de la Fifa, coincé par la volonté de son employeur d’augmenter les recettes financières par les droits télés.