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Le magnifique hommage d’Isco à Zidane

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À 33 ans, Isco a retrouvé le sourire et le plaisir de jouer au Betis Séville. Loin du tumulte madrilène, le milieu de terrain a pris le temps de regarder dans le rétroviseur dans un long entretien à France Football. Une carrière faite de sommets incroyables et de chutes brutales, de moments de grâce et de périodes de doute. S’il assume pleinement sa part de responsabilité dans son déclin, il n’oublie pas non plus ceux qui l’ont marqué. Et un entraîneur, en particulier, a eu une place à part dans son parcours.

Zidane, l’homme qui a tout changé

Cet homme, c’est Zinédine Zidane. Pour l’Espagnol, le technicien français a été bien plus qu’un coach. « Zidane a été le seul entraîneur à Madrid qui a misé sur moi à mon poste naturel », explique Isco. Il développe : « Il a changé le système pour me placer meneur, derrière Cristiano Ronaldo et Benzema. » Dans ce rôle d’électron libre, il a brillé de mille feux. Sa saison 2016-2017, la première de Zidane, fut sa meilleure « sur le plan individuel et collectif » avec 13 buts et 10 passes décisives, conclue par un doublé Liga – Ligue des Champions.

Ce magnifique hommage met en lumière le contraste avec la suite de son aventure madrilène. Isco n’élude rien, surtout pas les moments difficiles. Il cite sans détour Santiago Solari comme « l’entraîneur avec qui [il a] eu le plus de mal ». Un retour d’appendicite, un niveau en baisse, et la confiance s’est étiolée. « Je suis le seul responsable de mon échec, c’est moi », assume-t-il avec une grande lucidité, reconnaissant qu’il n’a pas su « comment rebondir » durant cette mauvaise passe.

Isco sans filtre : « Zidane a changé le système pour moi »

La renaissance au Betis

Après une période de flottement et un passage raté à Séville, il a fallu un autre coach pour le relancer : Manuel Pellegrini. Isco le qualifie même de « coach le plus important de [sa] carrière ». Au Betis, il a retrouvé la confiance et « l’amour » d’un club qui l’a nommé capitaine. Une véritable renaissance pour un joueur qui semblait perdu pour le très haut niveau, prouvant que le talent était toujours là, attendant simplement le bon environnement pour s’exprimer à nouveau.

Aujourd’hui, même après une grave fracture du péroné, Isco court toujours. Sa philosophie est simple : « jouer pour m’amuser ». Cette nouvelle maturité et ses performances remarquables lui ont même valu de retrouver la sélection espagnole récemment, des années après sa dernière convocation. S’il n’est plus au sommet de l’Europe comme à l’époque du Real Madrid, Isco prouve qu’il est encore un joueur magnifique, dont la carrière a été façonnée par les épreuves, mais surtout sublimée par la confiance d’un certain Zinédine Zidane.

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