Revue de Presse PSG : CdM des Clubs, Real Madrid, Dembélé, Mbappé…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 10 juillet 2025. Le PSG humilie le Real Madrid (4-0) et file en finale de Coupe du monde des clubs, la prestation XXL des Parisiens, Ousmane Dembélé se rapproche du Ballon d’Or, le numéro 10 parisien a éclipsé Kylian Mbappé…
Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au récital du PSG en demi-finale de Coupe du monde des clubs. Au MetLife Stadium de New York, l’équipe de Luis Enrique a infligé une correction au Real Madrid de Xabi Alonso (4-0). Elle affrontera Chelsea en finale de la compétition dimanche (21h). « Ce PSG pousse le panache à choisir ses moments de bravoure. Il y avait eu la démonstration contre l’Inter Milan (5-0, le 31 mai), l’instant revanche avec l’Inter Miami de Lionel Messi en 8es (4-0, le 29 juin), il a donné mercredi une leçon au Real Madrid. » Dans une chaleur étouffante, les Rouge & Bleu n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires en profitant de deux cadeaux de Raul Asensio et Antonio Rüdiger dans les dix premières minutes du match pour plier la rencontre par Fabian Ruiz (1-0, 6e) et Ousmane Dembélé (2-0, 9e). Déjà buteur face au Bayern Munich, l’international français a peut-être définitivement réglé la question du Ballon d’Or ce mercredi soir. « Toujours placé, insaisissable, le PSG se régalait dans les espaces laissés par des Espagnols statiques. Contre-pressing, renversements, passes dans les intervalles, il manoeuvrait un Real sans solution. »
La domination parisienne a été totale et le troisième but a été un chef d’oeuvre collectif conclu par le doublé de Fabian Ruiz (3-0, 24e). Tout était déjà plié à la pause. Au retour des vestiaires, le champion d’Europe s’est contenté de gérer, tout en continuant à se montrer dangereux par séquence. Gianluigi Donnarumma a dû attendre la 87e minute pour effectuer son premier arrêt du match. Gonçalo Ramos a conclu cette belle soirée d’un quatrième but en fin de rencontre sur une passe de Bradley Barcola (4-0, 88e). « Le PSG continue de légitimer un peu plus son couronnement continental et de solder les fantômes du passé face à une équipe qui l’a souvent tourmenté (…) Paris a envoyé valser la Maison blanche sans complexe », conclut L’E.
Le quotidien sportif fait un focus sur la performance d’Ousmane Dembélé. Pour sa première titularisation dans cette Coupe du monde des clubs, le numéro 10 du PSG a montré toute son importance dans le jeu parisien. Buteur, passeur décisif et à l’origine du troisième but, l’international français a réalisé une prestation de haut vol. Il porte son total à 35 buts en 52 matches cette saison. Surtout, l’attaquant de 28 ans semble bien parti pour être le sixième français à soulever le Ballon d’Or le 22 septembre prochain au théâtre du Châtelet. En tout cas, il n’a jamais semblé aussi proche de remporter cette distinction individuelle, qui le ferait rentrer dans une autre dimension. Qui pourrait le faire échouer dans cette quête ? « Au-delà du phénomène Lamine Yamal qui a réinventé les codes du dribble, on est à se demander, un peu plus encore au vu de sa Coupe du monde des clubs, si son principal concurrent – Achraf Hakimi – ne se situe pas à ses côtés. »
Dans une rencontre où il se savait attendu, le champion du Monde 2018 a répondu présent en étant une nouvelle fois décisif dans un grand rendez-vous. En première période, Ousmane Dembélé a joué à la perfection son rôle au pressing. « Dans cette position de sprinteur à l’entrée de la surface, devenue sa marque de fabrique et qui, on en est convaincus, va inspirer des générations de jeunes Français. C’est en faisant souffler la crainte de ce pressing étouffant qui avait déjà écoeuré notamment les défenseurs de Liverpool et l’Inter Milan en C1 cette saison que ‘Dembouz’ a provoqué la faillite du duo Asensio-Rüdiger. »
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De son côté, Le Parisien évoque aussi ce récital du PSG face au Real Madrid (4-0) en demi-finale de Coupe du monde des clubs. Ce choc entre les deux derniers vainqueurs de la Ligue des champions a tourné largement en faveur des Rouge & Bleu. Mieux encore, les joueurs de Luis Enrique ont infligé une correction à la formation de Xabi Alonso. Les champions d’Europe avaient déjà ridiculisé leur adversaire au bout de 25 minutes en menant de trois buts. « Avant la pause fraîcheur de la demi-heure, il y avait déjà 3-0, avec un doublé de Fabian Ruiz et une implication d’Ousmane Dembélé sur les trois actions, dans une orgie de spectacle et de jeu, une tornade assez inédite dans l’histoire du ballon rond. Un morceau d’histoire même. À part Barcelone, qui ne sait pas défendre, peu d’équipes peuvent humilier aussi facilement le Real Madrid en si peu de temps. » La Casa Blanca s’ajoute à la longue liste des gros d’Europe qui ont subi la foudre parisienne cette saison comme Manchester City, Arsenal, l’Inter Milan entre autres. Cette équipe est devenue de plus en plus injouable et va disputer une deuxième finale en moins de deux mois, face à Chelsea. « Mais les Anglais ont dû le comprendre désormais : la meilleure équipe d’Europe est bien la meilleure du monde, titre dimanche ou pas. Il existe d’ailleurs un suspense limité sur l’issue de cette ultime étape de la saison, la plus belle de l’histoire du club, l’une des plus sensationnelles de l’histoire du foot. » Défensivement (1 but encaissé dans la compétition) et offensivement, le jeu du PSG est devenu si limpide qu’aucune équipe n’y résiste.
Le quotidien francilien met aussi en avant le duel entre Ousmane Dembélé et Kylian Mbappé. Et l’attaquant du PSG a éclipsé son compatriote dans ce match à sens unique. Le numéro 10 parisien a été impliqué dans les trois premiers buts de son équipe. Pour sa première titularisation dans la compétition, le meilleur buteur des Rouge & Bleu a été un danger permanent pour les défenseurs madrilènes à l’image de ses deux pressings gagnants sur Raul Asensio et Antonio Rüdiger. En face, l’histoire a été tout autre pour Kylian Mbappé, qui disputait aussi sa première rencontre dans la peau d’un titulaire. Trop imprécis dans les duels, hésitant dans la surface et cherchant à obtenir un penalty, le capitaine des Bleus n’a jamais réussi à être décisif. « Pour Ousmane Dembélé, remplacé à la 59e minute Gonçalo Ramos, la copie est parfaite et le rapproche encore un peu plus de la récompense individuelle qui lui semble promise et de laquelle il se rapprocherait encore un peu plus en cas de nouveau trophée dimanche », conclut LP.