Botafogo, bloc bas, fatigue… La conférence de presse de Luis Enrique
Pour son deuxième match de la phase de poules de la Coupe du monde des clubs, le PSG s’est incliné contre Botafogo (0-1). Luis Enrique a rendu hommage à son adversaire du soir.
Cette nuit, le PSG pouvait se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs. Pour cela, il devait s’imposer contre Botafogo après sa victoire inaugurale contre l’Atlético de Madrid dimanche dernier (4-0). Mais face à une équipe brésilienne qui a bien défendu, le club de la capitale n’a pas réussi à trouver la faille et a même concédé un but sur la seule véritable occasion de Botafogo. En conférence de presse, dans des propos relayés par L’Equipe, Luis Enrique a évoqué son adversaire du soir, ses qualités défensives, la fatigue de ses joueurs après une longue saison…
Surpris par la défaite ?
« Surpris, non. Nous savions que ce serait un match difficile, très serré. Botafogo a très bien défendu. On a eu l’opportunité de marquer mais on ne l’a pas fait et le match est devenu plus difficile. On connaît les difficultés de cette compétition. On doit penser au dernier match (contre Seattle, lundi). C’est une compétition très courte, tu peux être vite sorti. Il peut y avoir une égalité à trois dans notre groupe. Personne ne peut savoir qui va passer, le groupe est ouvert. »
Le résultat est-il d’abord dû à la prestation de votre équipe ou à celle de votre adversaire ?
« C’est une compétition très intense. Tout le monde est très motivé quelle que soit l’équipe en face, et spécialement contre nous. Ça a été difficile de se créer des occasions de but. C’est une phase de jeu qu’on connaît bien mais aujourd’hui on a eu des complications. »
A voir aussi : PSG / Botafogo – Les notes des joueurs parisiens dans la presse
Le bloc bas de Botafogo
« Botafogo est l’équipe qui a le mieux défendu contre nous cette saison, que ce soit en Championnat ou en Ligue des champions. Ils ont agi en bloc, ils ont été solidaires. Ils ont réussi à nous mettre un but de Jesus (36e). On n’a pas généré autant d’occasions que d’habitude. On est habitués à jouer contre des blocs bas mais c’est très difficile. Bravo à eux. »
Que dit cette défaite ? Que vos joueurs peuvent être fatigués ?
« S’il y a une équipe qui est capable de retourner une situation, c’est la nôtre. Et il n’y en a pas beaucoup. Sur l’attitude, on a été très bien. Le résultat ne doit pas tout effacer. On doit regarder ce qu’on a bien fait et ce qu’on peut améliorer. Par exemple, on a concédé plus de transitions que dans beaucoup de matches. Mais sur ces tournois, il faut être performant dans les moments clés. On ne l’a pas été. »
Quel sens donner à cette victoire du champion d’Amérique du Sud sur le champion d’Europe ?
« Aucun. Que veux-tu que je dise ? Cette compétition réunit un mélange assez équilibré de ce qui se fait de mieux à travers le monde. Je pense qu’à l’avenir cela peut être un tournoi de référence internationale pour voir ce qui se fait. Pour moi, en tant qu’entraîneur, c’est très intéressant. »