Neymar, « un sale type »

Nouveau sélectionneur de la Seleçao, Carlo Ancelotti n’avait pas convoqué Neymar pour les deux matches en vue des qualifications pour la Coupe du monde 2026, face à l’Équateur (0-0) et le Paraguay (1-0). L’ancien joueur du Paris Saint-Germain n’a plus porté les couleurs de sa sélection nationale depuis le 18 octobre 2023.

« Là, on va encore se préparer pour un rêve impossible : gagner la Coupe du monde », a pourtant prévenu le père du meilleur du buteur de l’histoire de la Seleção, lors d’un entretien donné à L’Équipe. Daniel Riolo n’envisage pas un seul moment qu’un tel retour, s’il avait lieu, puisse être gagnant.

« Le père de Neymar va tenter de nous vendre un destin à la Ronaldo 2002. C’est une opération de communication. Son nombre de matches depuis le départ du PSG, c’est terrible. Ça tiendrait du miracle. Je ne vois pas comment il pourrait rendre service à Ancelotti. Son corps est trop fragile », a jugé le journaliste sportif sur les ondes de RMC.

Neymar, un destin à la Ronaldo ?

Entre octobre 1999 et mars 2002, « R9 » n’avait pas porté les couleurs de la sélection auriverde, en raison de blessures à répétitions. Meilleur buteur du tournoi disputé en Asie, en Corée du Sud et au Japon avec huit réalisations, il avait remporté la compétition, puis le Ballon d’Or la même année.

Si Neymar a été aussi souvent blessé, c’est en grande partie de sa faute selon l’acolyte de Gilbert Brisbois. « S’il avait été plus intelligent, il aurait évité mille coups au cours de sa carrière. Messi, par exemple, était plus intelligent, estime Riolo. Neymar se faisait découper parce que c’est un sale type : il le cherchait. Au Brésil, il divise énormément. Son attitude est dramatique. Pour moi, il a subi à cause des provocations, des simulations et un environnement catastrophique. »