Le Mondial des clubs démarre mal pour Mbappé
Il devait être l’attraction majeure du tournoi. Celui dont chaque touche de balle ferait se lever les foules américaines. Kylian Mbappé, héros tricolore et nouvelle star du Real Madrid, entamait la Coupe du monde des clubs avec l’ambition d’enflammer la scène planétaire. Mais à la veille du premier match des Merengues face à Al-Hilal, une ombre est venue ternir ce décor parfait : l’attaquant français est malade et incertain pour l’entrée en lice de son équipe.
Selon plusieurs sources proches du club, le capitaine des Bleus aurait ressenti une forte fièvre après la séance de lundi. Conséquence directe : il n’a pas participé à l’entraînement collectif ce mardi. Une absence suffisamment inquiétante pour faire peser le doute sur sa participation au match de mercredi face aux Saoudiens. Le Real Madrid se garde bien de tout commentaire hâtif, mais les signes ne trompent pas. Xabi Alonso, pour sa grande première sur le banc madrilène, pourrait être privé de son meilleur atout offensif.
Mbappé veut marquer l’histoire… mais devra patienter
Ce contretemps est d’autant plus frustrant pour le joueur qu’il avait coché cette compétition dans son calendrier. Lors de sa dernière conférence avec les Bleus, Mbappé avait martelé que la saison n’était pas terminée, insistant sur l’importance de cette Coupe du monde des clubs. Avec déjà 43 buts cette saison, le numéro 9 du Real espérait bien frapper fort dès le premier match, pour conjurer une saison collective décevante – marquée par les échecs en Liga et en Ligue des champions.
Mbappé sait que chaque performance compte, surtout dans une année aussi dense en événements. Entre les performances de Dembélé ou la montée en puissance de Lamine Yamal, la concurrence s’annonce féroce pour le prochain Ballon d’Or. En cas de forfait mercredi, il lui restera heureusement le match contre Pachuca dimanche pour rattraper le temps perdu. Ce petit coup d’arrêt, s’il est bien géré, pourrait même lui permettre de revenir plus fort, plus frais, et plus décisif. Un mal pour un bien ?