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Infantino s’est ruiné pour son Mondial des clubs !

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C’est le projet pharaonique de Gianni Infantino, sa créature, celle qui doit révolutionner le football de clubs : la nouvelle Coupe du Monde à 32 équipes. Pour faire de cette première édition américaine un succès retentissant, le président de la FIFA n’a pas lésiné sur les moyens, plongeant allègrement dans les caisses de l’instance. Mais derrière les discours triomphalistes et les promesses d’un « sommet incontesté du football mondial », la réalité du terrain semble bien plus morose. Des dépenses marketing exorbitantes, des stratégies de billetterie agressives, et pourtant, des tribunes clairsemées qui interrogent : Infantino n’est-il pas en train de jouer son « all-in » pour un tournoi qui peine cruellement à séduire ?

Plus de 50 millions de dollars en fumée pour remplir les stades ?

Le chiffre, révélé par The Athletic, donne le vertige : la FIFA aurait dépensé plus de 50 millions de dollars en marketing pour tenter de remplir les stades de cette Coupe du Monde des Clubs. Un budget initial qui aurait même été gonflé de plusieurs millions ces dernières semaines face à la faible demande. Publicités massives sur les réseaux sociaux, collaborations avec des influenceurs parfois improbables (un journaliste de baseball pour expliquer le foot, des influenceurs cuisine…), panneaux géants sur les autoroutes… La FIFA a sorti l’artillerie lourde. Mais les images de milliers de sièges vides, notamment lors du match entre Chelsea et LAFC ce lundi à Atlanta, témoignent d’un échec cuisant malgré ces efforts financiers colossaux.

Billets bradés, cadeaux : la FIFA en mode panique ?

Face à la menace de stades désespérément vides, la FIFA a multiplié les « gestes commerciaux » qui ressemblent fort à des opérations de sauvetage. Des billets dont le prix a chuté de 349 dollars à 55 dollars, des offres spéciales à 20 dollars pour les étudiants, voire des tickets gratuits offerts aux vétérans… Si cette stratégie a pu « sauver les meubles » pour le match d’ouverture avec Lionel Messi, la suite est bien plus contrastée. Le choix de stades immenses, poussé par Infantino contre l’avis de certains membres de la FIFA USA qui prônaient des enceintes plus petites et plus faciles à remplir, semble aujourd’hui se retourner contre l’organisation.

Un désintérêt palpable malgré une promotion acharnée

Malgré la diffusion gratuite des matchs pour les abonnés DAZN (diffuseur ayant acquis les droits pour 1 milliard de dollars, en partie grâce à des fonds saoudiens), l’engouement populaire, surtout sur les marchés européens et américains, n’est pas au rendez-vous. Les acheteurs anglais, espagnols ou italiens ne figurent même pas dans le top 10 des ventes de billets selon les propres données de la FIFA. Même la communication présidentielle, avec un Gianni Infantino s’affichant sur Instagram avec l’influenceur iShowSpeed, peine à masquer le manque d’intérêt général. Le contexte local à Los Angeles, avec des manifestations anti-Trump, a pu jouer un rôle, mais ne saurait tout expliquer.

Le « all-in » risqué d’Infantino : vers un fiasco retentissant ?

Gianni Infantino a misé gros, très gros, sur cette Coupe du Monde des Clubs. Entre les critiques des ligues et des joueurs sur le calendrier surchargé, les difficultés à boucler le sponsoring et les droits TV, et maintenant le désaveu du public, son « bébé » prend des allures de pari extrêmement risqué. Si l’enthousiasme des supporters sud-américains ou nord-africains offre quelques lueurs d’espoir, la FIFA compte désespérément sur les phases finales pour attirer le grand public américain. Mais pour l’instant, l’investissement massif semble bien loin de porter ses fruits, et le rêve d’Infantino pourrait virer au coûteux cauchemar, laissant la FIFA avec une addition salée et une crédibilité entamée.

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