Luis Enrique snobe les honneurs… mais lance la campagne Ballon d’Or de Dembélé !
La saison du Paris Saint-Germain, déjà historique avec un quadruplé retentissant (Ligue 1, Coupe de France, Trophée des Champions et Ligue des Champions), n’est pas encore terminée. Ce samedi, à la veille de leur entrée en lice dans la nouvelle Coupe du Monde des Clubs face à l’Atlético de Madrid, Luis Enrique et ses joueurs se sont présentés face à la presse. Et si la fatigue d’une saison marathon pourrait se faire sentir, le discours est unanime : l’ambition et la faim de titres sont intactes. L’entraîneur parisien, fidèle à lui-même, en a profité pour livrer un message fort, mêlant désintérêt apparent pour les honneurs personnels et un soutien appuyé pour l’un de ses joueurs clés.
« Dembélé mérite le Ballon d’Or, sans aucun doute »
C’est la déclaration qui a marqué cette conférence de presse. Alors qu’un journaliste l’interrogeait sur les récompenses individuelles en général, Luis Enrique a d’abord balayé le sujet avec sa franchise habituelle : « Ces récompenses ne m’intéressent pas le moins du monde. » Mais c’était pour mieux enchaîner, de sa propre initiative, avec un plaidoyer vibrant pour son ailier : « Je pense toujours que Dembélé mérite le Ballon d’Or, sans aucun doute. » Une sortie médiatique puissante qui sonne comme le lancement officiel de la campagne de l’international français pour la récompense individuelle suprême.
Après le quadruplé, l’ambition d’un quintuplé historique
Ce soutien à son joueur illustre la confiance qui règne dans le groupe parisien. Après avoir « marqué l’histoire » en remportant la Ligue des Champions, Luis Enrique l’assure : l’équipe est prête à aller chercher un cinquième trophée. « Si vous parlez de gagner des trophées [la saison prochaine], ce sera impossible [de faire mieux], » a-t-il affirmé, avant d’ajouter : « Il reste cette Coupe du monde. C’est une compétition très jolie. On a la confiance et l’ambition d’aller la chercher. » Un sentiment partagé par Vitinha : « On a tout gagné, si on peut ajouter ce titre ce serait historique. C’est une grande compétition, on veut écrire l’histoire encore une fois. »
Confiance maximale mais méfiance envers l’Atlético
Cette ambition ne rime pas avec excès de confiance. Luis Enrique sait que le premier adversaire, l’Atlético de Madrid, est redoutable. « On connaît bien l’Atlético, ils ont beaucoup de qualité, » a-t-il prévenu. Un respect mutuel, puisque Diego Simeone, le coach des Colchoneros, a lui-même reconnu avant la rencontre que le PSG « méritait de gagner » leur dernier affrontement en Ligue des Champions, louant la qualité du jeu et la forte conviction insufflée par Enrique.
Les joueurs au diapason : « Prêts » malgré la fatigue
Malgré une saison éreintante, les joueurs parisiens se disent prêts pour ce dernier défi. « C’est non stop, il faut être prêts pour demain, » a insisté Vitinha, reconnaissant qu’il faut « combattre la fatigue ». Un message simple et direct, relayé par Willian Pacho (« On sera prêts ») et Achraf Hakimi, qui a souligné que l’équipe avait bien préparé son sujet. « Ce que j’ai vu à l’entraînement est magnifique, » a conclu Luis Enrique, visiblement satisfait de l’implication de son groupe jusqu’au bout. Le PSG arrive à ce Mondial des Clubs avec le statut de champion d’Europe, et une faim de loup.